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Bonjour, c’est Caroline à Milan, où des militants ont protesté contre la télévision publique RAI, l’accusant de «censure sur Gaza». En cause? La prise de distance de ses dirigeants après le «stop au génocide» lancé par un rappeur lors du festival de Sanremo.

Ce dimanche, on se demande quelle opposition existe encore en Russie après la mort d’Alexeï Navalny. On ausculte une affaire de dissimulation financière visant les Mondiaux de ski 2027 à Crans-Montana et on lorgne des bateaux de migrants qui font vibrer la Scala de Milan.

photo journaliste

Caroline Bordecq, Milan

18.02.2024

L’info du week-end

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Keystone / AP

Après la mort de Navalny, que reste-t-il de l’opposition en Russie? «Si vous êtes tué, si cela se produit, quel message laisserez-vous au peuple russe?». «C’est très simple: n’abandonnez pas». Cette conversation entre Alexeï Navalny et le réalisateur canadien Daniel Roher – tirée d’un documentaire de 2022 – a refait surface après l’annonce de la mort du principal opposant russe, vendredi 16 février.

Hasard du calendrier ou pas, l’ennemi juré de Vladimir Poutine – détenu dans une colonie pénitentiaire en Arctique – est décédé la veille du lancement officiellement de la campagne électorale en Russie. Et un mois exactement avant la présidentielle (du 15 au 17 mars), dont le président Poutine devrait sortir largement vainqueur.

Dès vendredi, les mots d’Alexeï Navalny semblaient avoir résonné auprès d’une partie de la population bien décidée à lui rendre hommage, malgré les risques. En deux jours, plus de 400 personnes ont été arrêtées lors de commémorations organisées dans plusieurs villes du pays, selon l’ONG spécialisée OVD-Info. Mais les mots et la mort d’Alexeï Navalny soulèvent surtout une question: que reste-t-il de l’opposition en Russie?

Pourquoi c’est important? Depuis son arrivée au pouvoir en 2000, Vladimir Poutine mène une répression brutale contre ses opposants. Tous les principaux leaders ont été emprisonnés, forcés à l’exil, ou même tués. Et pour l’Occident, la responsabilité de Moscou dans la mort d’Alexeï Navalny ne fait aucun doute.

Lire l’article sur Heidi.news (FR)

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La revue de presse dominicale

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Keystone / AP / Libkos

En Ukraine, Avdïivka est tombée aux mains des Russes. C’est une victoire symbolique, la première de taille depuis Bakhmout en mai 2023. Presque deux ans après l’invasion russe, les troupes ukrainiennes se sont retirées hier de cette ville de l’est du pays. Le nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a justifié ce retrait, assurant avoir voulu préserver la vie de ses soldats. La prise d’Avdïivka survient au moment où le président ukrainien Volodymyr Zelensky mène une tournée en Europe, afin de développer des accords bilatéraux avec ses partenaires.

RFI (FR)

L’un des plus grands hôpitaux de la bande de Gaza est «complètement hors service». C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza. Depuis jeudi, l’hôpital Nasser de Khan Younès, situé au sud de la bande palestinienne, est pris d’assaut par l’armée israélienne. Cette dernière assurait rechercher des combattants et dit y avoir trouvé des armes. «Israël a mené plus de 400 attaques contre des établissements de santé dans la bande de Gaza», a affirmé dans une tribune l’Initiative pour la justice en santé (HJI), une organisation sud-africaine impliquée dans la plainte contre Israël.

Ouest France (FR)

L’opposition sénégalaise a (enfin) pu manifester. Hier, des milliers de personnes se sont retrouvées dans les rues de Dakar contre le report de l’élection présidentielle du 25 février. Depuis l’annonce de cette décision par le président Macky Sall, il y a deux semaines, toutes les marches avaient été interdites. Jeudi, le Conseil constitutionnel a invalidé le report de l’élection, exigeant même qu’elle se tienne «dans les meilleurs délais». Ce que le président a fini par accepter.

Le Monde (FR)

Un bracelet électronique géolocalisable contre les violences conjugales. L’objectif de ce dispositif — qui sera expérimenté à Genève — est d’empêcher que les personnes présentant le risque de passer à l’acte, s’approchent des zones de vie des victimes. Le bracelet électronique actuel oblige seulement le condamné à être chez lui ou à son travail à des horaires précis. Avec le nouveau dispositif, en cas de non-respect, le bracelet sonne et la personne peut être interpellée. Les modalités exactes doivent encore être précisées avant sa mise en œuvre.

Le Temps (FR)

La Commission européenne veut éradiquer les contenus illicites sur internet. Depuis hier, toutes les entreprises présentes dans l’espace informationnel de l’UE – et leurs intermédiaires – sont soumises au Digital Services Act. De quoi s’agit-il? D’un règlement visant à protéger les internautes contre les contenus illicites, dangereux et préjudiciables en ligne. Une des obligations: garantir la modération des contenus, notamment via un système de signalement de contenus problématiques (racistes, sexistes, homophobes…).

Le Soir (FR)

Bien vu

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Keystone / EPA / Rajat Gupta

Le repos du militant. Les mains derrière la tête, une couverture en guise de matelas, un agriculteur indien s’accorde un moment de répit, jamais très loin de son tracteur. Déterminés à rejoindre la capitale pour faire pression sur le gouvernement, des milliers d’agriculteurs sont bloqués depuis cinq jours par les forces de sécurité à la frontière entre l’Etat du Pendjab et celui de l’Haryana, à 200 kilomètres de Delhi. Les manifestants réclament la mise en place d’un prix minimum garanti par l’Etat. Exigeant ainsi que le Premier ministre Narendra Modi tienne sa promesse.

Les Echos (FR)

Le fait sportif du week-end

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Keystone / Alessandro Della Valle

Les Mondiaux de ski 2027 à Crans-Montana remis en cause. La petite bombe a été lâchée en plein week-end d’épreuves de Coupe du monde dans la station valaisanne. La Fédération internationale de ski menace de lui retirer l’organisation des Mondiaux de ski alpin de 2027. La raison? Les garanties financières produites dans le cadre de la candidature étaient «entièrement fausses», a-t-elle expliqué dans un communiqué publié vendredi, en réponse à des questions de la NZZ. De son côté, Swiss-Ski rejette toutes les accusations qui lui sont adressées.

Le Temps (FR)

Il est temps de raconter le monde

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Une raison d’espérer

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Keystone / AP / Antonio Calanni

Des bateaux de migrants font vibrer la Scala de Milan. Lundi 12 février, le prestigieux théâtre italien a accueilli un orchestre pas comme les autres: l’Orchestra del mare. Sa particularité? Les instruments – fabriqués par des détenus d’une prison milanaise – ont été réalisés à partir du bois des bateaux avec lesquels des migrants ont traversé la Méditerranée. Depuis 2015, 27’000 personnes sont mortes en mer, selon l’ONU. L’objectif de ce projet, baptisé «Metamorfosi», est d’empêcher que ces drames ne tombent dans l’oubli.

Rai News (IT)

A noter cette semaine

Lundi. La Cour internationale de Justice doit statuer sur la légalité du régime militaire imposé par l’Etat hébreu en Cisjordanie et à Gaza. Cinquante-deux Etats plaideront pendant une semaine.

Le Monde (FR)

Mardi. La Haute Cour de justice de Londres se penche sur le dernier recours de Julian Assange contre son extradition vers les Etats-Unis.

Le Journal de Montréal (FR)

Mardi. Le réalisateur Martin Scorsese reçoit l’Ours d’or d’honneur de la Berlinale.

Les Inrocks (FR)

Mercredi. Cérémonie d’entrée au Panthéon des résistants arméniens Missak et Mélinée Manouchian, présidée par le président français Emmanuel Macron.

France Info (FR)

Vendredi. Jugement attendu dans le procès pour faux témoignage de l’ex-chancelier autrichien Sebastian Kurz.

Le Temps (FR)

Samedi. Date d’anniversaire des deux ans de l’invasion russe en Ukraine.

Libération (FR)

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