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Bonjour, c’est Géraldine à Lausanne, d’où je vous raconte les retrouvailles d’une amie d’université aujourd’hui ambassadrice au Liban. Elle nous livre le récit fort et poignant de la tragédie qui a frappé Beyrouth, le 4 août dernier.

Blessée aux jambes par l’explosion des vitres de son bureau, saignant abondamment, Monika Schmutz Kirgöz a dû être portée à l’hôpital par un de ses collaborateurs – plus aucune voiture ne circulait dans les rues dévastées. Peu après, elle était de retour au travail pour coordonner l’immense effort de la Suisse pour aider les Libanais. Elle avait la même énergie, il y a 30 ans.

photo journaliste

Géraldine Savary à Lausanne
22.08.2020

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Sur Heidi.news

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Le Dr Steffen lors de l’une de ses expéditions. Photo: Olivier Dessibourg

«Konrad Steffen avait une capacité à rassembler les gens et à les faire travailler ensemble». Deux semaines après la mort au Groenland du grand chercheur suisse, l’émotion ne passe pas. Les hommages affluent de toute part et ses collègues se souviennent. Car il était de tous les projets sur les pôles et les glaciers.

Heidi.news (FR)

Un tiers de l’humanité porte de l’eau en bidon tous les jours. Mais il y a une solution africaine! Porter 60 litres d’eau sur sa tête ou à bout de bras, chaque jour, en trois allers-retours: voilà le quotidien de trois êtres humains sur dix. Pour alléger ce fardeau, Pettie Petzer et Johan Jonker, deux ingénieurs sud-africains, ont inventé l’Hippo Roller, un énorme tambour en plastique qui permet de ramener toute l’eau en un seul voyage, en la roulant.

Heidi.news (FR)

Pour en savoir plus sur le Liban

L’enquête du Spiegel sur la cargaison qui a détruit Beyrouth. L’hebdomadaire allemand et le consortium d’investigation OCCRP ont enquêté sur le nitrate d’ammonium qui a tué près de 200 personnes le 4 août à Beyrouth. Ils révèlent que le véritable propriétaire du Rhosus, le bateau ayant amené cette cargaison au Liban, n’était pas le Russe Igor Gretchouchkine, mais plutôt l’homme d’affaires chypriote Charalambos Manoli, qui entretenait une relation avec la banque libanaise utilisée par le Hezbollah. Ils affirment aussi qu’une quantité importante de nitrate d’ammonium stocké dans le port de Beyrouth aurait disparu avant l’explosion.

Der Spiegel (EN)

Beyrouth, un si beau saccage. Si vous l’avez raté en début de semaine, lisez le texte que l’éditeur parisien Manuel Carcassonne a envoyé à Heidi.news. Il s’est précipité à Beyrouth pour y rejoindre sa femme libanaise et leur fils, qui ont miraculeusement survécu à l’explosion du 4 août. Voici le récit intime et poignant de ses déambulations dans la ville dévastée.

Heidi.news (FR)

Le port de Beyrouth, symbole détruit d’une ville en crise. Une courte histoire du port de Beyrouth, qui remonte au XVe siècle avant J.C. Sa destruction marque un nouveau tournant, emportant dans sa ruine tout un pan de l’économie. Le port gère en effet 69,7 % des flux commerciaux du Liban et permet aussi de stocker les réserves de blé dans son silo, ou des médicaments.

The Conversation (France) (FR)

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Cinq bonnes lectures pour le week-end

Helmut Hubacher, la force et le plaisir en politique. Un hommage signé Yvette Yaggi à celui qui a dirigé le parti socialiste suisse de 1975 à 1990. Employé des CFF, secrétaire syndical, auteur de livres, journaliste et chroniqueur, Helmut Hubacher a forgé pour son parti l’alliance avec les verts. Il est aussi le père du service civil. Pour l’ancienne syndique de Lausanne, c’était un politicien modèle puisqu’il réunissait ces trois qualités essentielles que sont le respect des gens, l’expression adéquate et l’humour.

Domaine Public (FR)

How the pandemic might play out in 2021 and beyond. Voici un scénario Covid modéré, pour les prochains mois. Le virus persiste sous la forme d’une «combustion lente». Les confinements périodiques deviennent la nouvelle norme dans la plupart des pays, car des mutations du virus sont réexportées à partir de pays qui n’ont pas la volonté politique de le supprimer de manière décisive, comme l’Amérique et le Brésil. Des vaccins efficaces ont été mis au point, qui offrent une protection de six mois, mais ils sont pour la plupart en main des pays riches. Quelque 250 millions de personnes ont été infectées dans le monde et 1,75 million sont mortes.

Nature (EN)

En Afrique du Sud, confinés dans 9 mètres carrés. Une série poignante du Monde. Quatre reportages dans le township d’Alexandra d’où l’on aperçoit les tours des quartiers d’affaires de Johannesburg. Les habitants respectent le confinement, alors que leurs conditions de vie se dégradent et que le coronavirus ne constitue qu’un malheur de plus. Ils ont faim. L’aide qui leur est destinée est détournée, sous leurs yeux.

Le Monde (FR)

It’s time to reimagine what a computer could be. Un article prospectif sur l’avenir de l’informatique. Au lieu du silicone, pourquoi ne pas utiliser ces «moisissures visqueuses» que sont les myxomycètes? Du matériel humide au lieu du «hardware»? «Les myxomycètes sont bien en avance sur nos spéculations informatiques, écrit l’auteur. Physarum polycephalum peut résoudre des labyrinthes, concevoir des réseaux efficaces et trouver facilement le chemin le plus court entre des points sur une carte. Dans une série d’expériences, il a modélisé les routes de la Rome antique, tracé une copie parfaite des réseaux ferroviaires interconnectés du Japon, et résolu le fameux problème algorithmique du voyageur de commerce».

Grow (FR)

En Inde, avec les archéologues de la pellicule perdue. Avec le passage au numérique, l’Inde, première industrie cinématographique mondiale, a laissé pourrir 70 % de ses films sur bobine. Grâce à des experts du monde entier, l’ONG Film Heritage Foundation tente de sauver ce qu’il en reste aux quatre coins du pays.

Usbek & Rica (FR)

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