Bonjour, c’est Marwan à l’EPFL, où le projet de construction d’un nouveau bâtiment pour la RTS sur le campus a reçu la validation d’un crédit de 120 millions de francs du Conseil d’administration de la SSR.

Au menu aussi aujourd’hui, sept nouveaux professeurs nommés à l’EPFL, le lancement du satellite CHEOPS prévu ce mardi 17 décembre et le Tribunal fédéral qui donne raison à l’EPFL sur le cours de mise à niveau.

Marwan El Chazli, EPFL
16.12.2019

Sur les Flux de Heidi.news

Le dialogue de sourds expliqué par les neurosciences. Nous avons tous tendance à ignorer les informations ou les arguments qui s’opposent à nos opinions. Baptisé biais de confirmation, cette caractéristique cognitive privilégie les informations confirmant nos idées préconçues et écarte celles qui les contredisent. Des chercheurs britanniques et américains ont cherché à savoir sur quels supports biologiques elle s’appuie. Leurs résultats, publiés ce lundi 16 décembre par Nature Neuroscience, montrent que ce biais est visible dans le cortex préfrontal!

Heidi.news (FR)

Pourquoi Novartis a dû renoncer à un brevet sur le Kymriah. Les propriétaires du brevet européen n°3214091 sur le Kymriah viennent d’annoncer par voie d’avocat avoir renoncé à leurs droits sur cette thérapie CAR-T, qui vise à reprogrammer les cellules immunitaires dans deux cancers du sang rares et incurables. Ce revirement fait suite aux attaques de Public Eye et de Médecins du monde en juillet dernier contre Novartis, qui possède les droits du traitement depuis 2012.

Heidi.news (FR)

Les six casse-têtes de la construction de CHEOPS. C’est mardi matin depuis Kourou, en Guyane française, que doit être lancé le premier télescope spatial entièrement suisse, CHEOPS. Sa tâche sera d’étudier de façon plus précise les exoplanètes déjà connues. Mais sa conception n’a pas été simple, et plusieurs défis se sont posés tout au long du chemin suivi par les astronomes des Universités de Berne et de Genève, à la tête du consortium international qui a construit l’engin, sous l’égide de l’ESA. Passage en revue du télescope avec Willy Benz, scientifique principal du projet.

Heidi.news (FR)

Déception après la COP25. La COP25 s’est achevée dimanche 15 décembre, avec deux jours de retard sur le calendrier prévu. Mais ces plus de quarante heures de négociations supplémentaires n’ont pas suffi: les Etats ont à nouveau échoué à s’accorder sur certains aspects de la mise en œuvre de l’accord de Paris encore en suspens, notamment la régulation des marchés carbone, mais aussi à faire part d’objectifs plus ambitieux. Patrick Hofstetter, responsable climat et énergie au WWF Suisse et membre de la délégation suisse à Madrid, livre ses impressions et son analyse.

Heidi.news (FR)

100 millions pour la recherche suisse. La Confédération soutient six nouveaux pôles de recherche nationaux (PRN), sur des «thèmes d’importance stratégique pour l’avenir de la science et de la société suisses». Elle investira 100 millions de francs pour la première phase de leur exploitation, entre 2020 et 2023.

Heidi.news (FR)

Coup de projecteur

Photo article

Eddy Mottaz/Le Temps - © Chicago Architectural Biennial

Pierre Vandergheynst (à gauche) est professeur et vice-président pour l’éducation à l’EPFL, où il est entré en 1999 comme post-doctorant, après un doctorat en physique à l’Université de Louvain. En charge de l’éducation depuis 2017, il a introduit la «pensée computationnelle» dans les cursus de l’EPFL, qui s’établit comme une nouvelle branche de base. Ce concept, intimement lié à l’essor de l’informatique, consiste à formuler des problèmes de telle sorte qu’une méthode computationnelle puisse être utilisée pour y répondre. A l’occasion de son Forum des 100, qui portera sur le thème de l’intelligence artificielle, Le Temps publie un portrait du professeur Vandergheynst.

Le Temps (FR)

Eric Lapierre (à droite) est un des nouveaux professeurs nommés à l’EPFL. Architecte et professeur, il est aussi curateur de la Triennale d’architecture 2019 à Lisbonne. Il a notamment enseigné à l’Ecole d’architecture de Paris-Est, à l’Université de Montréal et à l’Accademia di Architettura di Mendrisio.

Harvard Graduate School of Design (EN)

Le labo de l'EPFL

Feu vert pour CHEOPS. Ce mardi 17 décembre, CHEOPS, le premier satellite de conception suisse, dédié à la caractérisation des exoplanètes, sera lancé de Kourou, au centre spatial guyanais. Il aura pour tâche d’examiner en détails environ 500 des 4143 exoplanètes connues à ce jour. Le satellite pourra ainsi déterminer, par exemple, si ces dernières sont dotées d’une atmosphère, voire de lunes qui tourneraient autour. Si le constructeur principal du satellite est Airbus Defence & Space en Espagne, plusieurs éléments ont vu le jour en Suisse, dont la structure porteuse ultra-stable du système optique du télescope, conçue par la société Almatech (située sur le campus de l’EPFL).

Heidi.news (FR)

Capture de CO2. Des chimistes de l’EPFL ont conçu un matériau capable de capturer le dioxyde de carbone dans les gaz de combustion humides avec plus d’efficacité que les matériaux actuels. Alors que ces derniers nécessitaient souvent de «sécher» les gaz de combustion avant de pouvoir capter le CO2, le nouveau matériau réalisé par l’équipe de Berend Smit à l’EPFL Valais Wallis n’est pas affecté par l’eau et contourne donc cette problématique.

Le Matin (FR)

Mesurer son exposition à la lumière. Un capteur portatif pour mesurer son exposition quotidienne à la lumière: c’est le fruit d’une collaboration entre l’EPFL et la Haute école d’art et de design (HEAD) à Genève. La professeure Marilyne Andersen de l’EPFL explique: «En passant autant de temps à l’intérieur, nous sommes en insuffisance chronique de lumière pendant la journée, tout en étant constamment exposés à des écrans, dont les effets sont particulièrement négatifs la nuit.» En cause: la mélanopsine, un photorécepteur de notre œil sensible aux couleurs bleues, qui régit notre horloge biologique et se retrouve perturbé par le manque de lumière naturelle. Le nouveau prototype développé par l’EPFL a reçu le soutien d’InnoSuisse dans la catégorie e-Health et permettra par exemple d’analyser les différences d’exposition à la lumière selon le mode de vie et l’environnement de travail.

EPFL (FR)

Dans les coulisses

Le nouveau bâtiment de la RTS arrivera en 2025. Le Conseil d’administration de la SSR a validé ce vendredi le crédit pour la construction du nouveau bâtiment de la RTS à l’EPFL. Le projet avait dû faire face à de nombreux obstacles, dont l’inquiétude des riverains quant aux travaux à réaliser. Lors d’une présentation du projet de construction au printemps au Forum Rolex, ces derniers avaient également décrié l’enthousiasme du représentant de la RTS pour la 5G. Du côté des étudiants, si la présence de la RTS sur le campus est intéressante, l’inquiétude d’avoir des travaux jusqu’en 2024-2025 à côté du Rolex Learning Center, un bâtiment très fréquenté en périodes d’examens pour ses espaces de travail silencieux, est palpable.

SRG SSR (FR)

Le Tribunal fédéral rejette le recours contre la mise à niveau. Imposé par l’EPFL depuis la rentrée de 2016 aux étudiants qui n’obtenaient pas une moyenne de 3,5 au premier semestre, le cours de mise à niveau vise à donner aux étudiants les bases nécessaires à la poursuite de leur première année. Toutefois, les étudiants qui échouent à la mise à niveau sont définitivement exclus de l’école, ce qui avait donné lieu à des recours par des étudiants en situation d’échec en 2017, qui contestaient la légalité de la procédure. Notamment, plusieurs étudiants d’architecture, dont le cursus est moins porté sur les mathématiques que les autres sections, estimaient que la MAN aboutissait à une inégalité de traitement. Une argumentation rejetée toutefois cette semaine par le Tribunal fédéral, qui donne raison à l’EPFL.

La Liberté (FR)

Castor Freegan. Ce projet, soutenu par l’association de développement durable Unipoly, organise un lundi sur deux une collecte des invendus de la Migros pour les cuisiner et les redistribuer aux étudiants, devant leur local du bâtiment CM. A l’avenir, le groupe en charge de ce projet très populaire souhaiterait négocier avec l’école l’accès à une cuisine sur le campus, ce qui faciliterait leurs opérations. Le projet, à base de cuisine végane, a pour but de sensibiliser les étudiants à la problématique du gaspillage alimentaire.

Unipoly (FR)

Alumnus de l'EPFL

Loïc Baboulaz. Diplômé en systèmes de communication à l’EPFL en 2004, il est le co-fondateur et le CTO de Artmyn, société qui contribue à digitaliser les oeuvres d’art par différentes méthodes, et donne la possibilité de les visualiser en 3D avec une excellente résolution d’image. Les technologies développées par Artmyn ont permis de digitaliser des oeuvres de Léonard de Vinci dans le cadre d’une exposition importante au Louvre. Après ses études à l’EPFL, Loïc Baboulaz s’est lancé dans un doctorat en traitement des signaux au Imperial College London, avant de revenir à l’EPFL en 2012 pour travailler sur un projet porté sur le même thème que Artmyn, en collaboration avec l’école et Google.

Art Market (EN)

Marwan El Chazli est étudiant en microtechnique à l’EPFL et correspondant de Heidi.news sur place. Il est très engagé dans la vie associative du campus. Pour lui écrire, c’est par ici.

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