Sur les Flux de Heidi.news

Comment penser en algorithmes? Achat d’une maison, conception d’un plan de table ou lechoix de l’âme sœur… Et si l’on tirait parti des grands principes algorithmiques pour améliorer nos décisions quotidiennes, plutôt que de s’interroger sans fin sur les effets du numérique sur nos vies? C’est l’étonnant contre-pied adopté par Brian Christian et Tom Griffiths, auteurs du best-seller «Penser en algorithme», célébré par la MIT Technology Review et traduit par les Presses polytechniques et universitaires romandes. Heidi.news a rencontré l’étonnant duo juste avant sa conférence à l’EPFL.

Pourquoi les travaux sur l’oxygénation des cellules ont valu le Prix Nobel de médecine. Le prix Nobel 2019 de médecine a été décerné aux Américains Gregg Semenza (Johns Hopkins University), William Kaelin (Dana Farber Cancer Institute, Boston) et au Britannique Peter Ratcliffe (Oxford University). Ils ont découvert la façon dont les cellules détectent et s’adaptent au niveau d’oxygène disponible dans leur milieu. Cette année, le prix est ainsi très orienté «recherche fondamentale». Le système de régulation de l’oxygène est un mécanisme d’adaptation fondamental et largement conservé au cours de l’évolution. La compréhension de ce mécanisme a des débouchés médicaux dans la prise en charge de l’anémie et la mise au point de traitement anticancéreux (anti-angiogenèse).

«Les oubliées du numérique», une traversée féministe de l’informatique mais aussi de la société. C’est un mot d’ordre qui revient périodiquement dans la bouche des hommes politiques et autres «champions de la tech»: il faut davantage de femmes dans les professions du numérique. Qui mieux qu’Isabelle Collet, avec qui nous avions déjà échangé à l’occasion de la grève des femmes en juin dernier, pour décrypter les raisons des échecs répétés en matière d’inclusion. C’est tout l’enjeu de «Les oubliées du numérique», publié en France aux éditions Le Passeur. Notes de lecture.

Des drones en test pour défendre les requins contre la pêche illégale. Francesco Ferreti et son équipe du Virginia Tech développent des drones autonomes pour aider les autorités dans leur lutte contre la pêche illégale. Cette technologie était présentée à Londres au symposium 2019 de science marine organisé par la Fondation Bertarelli. Heidi.news était sur place. Les premiers prototypes sont à l’essai dans l’archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l’Océan Indien.

Les gens

Michka Mélo (à gauche), diplômé de l’EPFL en 2012, revient comme responsable de l’entrepreneuriat étudiant à la Vice-Présidence de l’Innovation, où il s’attache à fournir un accompagnement personnalisé aux étudiants entrepreneurs. Il gère le programme XY-Grant, qui a distribué des bourses de 10’000 francs à 30 start-up fondées par des étudiants de l’EPFL depuis l’automne 2017. C’est un programme de soutien financier et de compétences qui aide notamment des jeunes pousses à atteindre l’étape critique qui les rend crédibles aux yeux des investisseurs.

Philippe Vollichard (à droite) a lancé la construction du plus grand Parc solaire urbain de Suisse sur les toits de l’EPFL, inauguré en 2015. Il avait déjà mis en place le premier réseau de vélos en libre-service à l’UNIL et à l’EPFL en 2009. Forestier de formation, il est employé à l’EPFL depuis 25 ans et a créé 2007 le groupe Durabilité EPFL, entièrement dédié aux projets durables. Pour lui, l’éveil actuel à ces questions sur le campus est une aubaine.

Le labo de l'EPFL

Le juste prix à payer pour le CO2. 1,70 franc par litre d’essence ou de diesel: c’est le montant de la taxe sur le CO2 nécessaire pour que la Suisse atteigne l’objectif fixé par l’Accord de Paris, selon des chercheurs de l’EPFL. L’étude est publiée dans le Swiss Journal of Economics and Statistics par le LEURE, laboratoire d’économie urbaine dirigé par le Professeur Philippe Thalmann.

Une peau artificielle. Développée par des chercheurs à l’EPFL, elle fournit des sensations tactiles en réaction à l’environnement du porteur et promet des applications en médecine de réadaptation et en réalité virtuelle.

Le SwissCube vogue toujours au-delà de la stratosphère terrestre. Projet à but éducatif lancé en 2009, sa période de fonctionnement n’était à l’origine prévue que pour quatre mois. Il est pourtant toujours fonctionnel. Premier satellite Suisse, il est le fruit du travail de près de 200 étudiants d’universités helvétiques.

Coulisses

Le dialogue durabilité. Jeudi 10 octobre, 6 membres de l’administration et de la direction de l’EPFL seront face à des étudiants d’Unipoly (association de développement durable à l’EPFL) et du groupe de la Grève pour le Climat pour débat très attendu sur l’engagement de l’École sur la durabilité de son campus. Des sujets tels que l’impact écologique des voyages professionnels ou l’empreinte de l’alimentation sur le campus seront abordés durant ce dialogue public, organisé par l’AGEPoly (Association Générale des Étudiants de l’EPFL).

Le Forum EPFL. Cet événement se déroule chaque année en octobre au SwissTech Convention Center. C’est un Forum de recrutement entièrement organisé par des étudiants. Il voit passer la multitude de Master à la recherche de stages et d’opportunités d’emplois, mais aussi les Bachelor, plus rarement concernés, qui s’y faufilent en général pour profiter des marchandises gratuites que distribuent les entreprises.

Un concours d’éloquence. La troisième édition, organisée par les associations MUN & Forum EPFL, accueillera demain mardi 6 étudiant(e)s en ingénierie qui joueront de mots pour impressionner le public du SwissTech Convention Center. Un amour de la rhétorique inattendu pour une école d’ingénieurs.

Marwan El Chazli est étudiant en microtechnique à l’EPFL et correspondant de Heidi.news sur place. Il est très engagé dans la vie associative du campus. Pour lui écrire, c’est par ici.