Bonjour, c’est Fabrice pour vous parler d’économie. Ce soir, on se penche sur le cas Maudet, la finance durable et le prix des quarantaines.

Par ailleurs, alors que se tient l’assemblée annuelle de l’OMS, l’accès aux thérapies développées par l’industrie pharmaceutique est devenu un gigantesque enjeu. Pour le comprendre, j’en ai parlé avec le directeur d’une association des plus grandes pharmas.

Fabrice Delaye, Torgon (Valais
19.05.2020

Comment la pharma entend exercer sa responsabilité sociale

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Thomas Cueni Photo: IFPMA

Malgré plus de trente ans passés dans l’industrie pharma, entre autres comme secrétaire général d’Interpharma, Thomas Cueni confesse qu’il n’a pas réalisé tout de suite l’ampleur de la crise qu’allait ouvrir l’épidémie de coronavirus. L’expérience du SRAS en 2003 puis celle du MERS en 2012 le laissait penser qu’elle resterait limitée géographiquement. C’est un voyage mi-février au Japon qui le fait changer d’avis. Le pays traverse alors la crise de la quarantaine du bateau Diamond Princess.

Thomas Cueni dirige l’IFPMA (la Fédération internationale des fabricants et associations de produits pharmaceutiques), une organisation basée à Genève qui rassemble 37 des plus grandes entreprises pharmaceutiques. Sa première réaction est sans doute représentative de celle de cette industrie. Tout comme l’est son hyperactivité depuis début mars.

Malgré un sous-investissement dans la recherche contre les maladies infectieuses qu’il reconnaît, Thomas Cueni pointe la mobilisation d’une industrie pharma qui de l’ouverture de ses bibliothèques de composés à ses alliances, par exemple dans la transfusion de plasma, «collabore comme jamais», selon lui.

Il faud dire que le résultat est là: pas moins de 150 agents thérapeutiques qui pourraient être efficaces contre Covid et plus de 120 vaccins sont en développement. Un certain nombre des médicaments développés pour d’autres maladies ont été repositionnés mais selon Thomas Cueni cette foison de thérapies potentielles est surtout la claire démonstration que le système d’innovation de la pharma fonctionne. Et la raison pour laquelle «les brevets sont plus un atout qu’un obstacle face au Covid-19».

La question des brevets est au centre des attentions, en particulier à l’occasion de l’assemblée annuelle de l’OMS qui s’achève aujourd’hui. Parce qu’elle confère un monopole d’une vingtaine d’années à l’entreprise qui l’a généré, cette propriété intellectuelle pourrait être un moyen de réduire l’accès ou d’imposer un prix exorbitant pour un médicament ou un vaccin efficace contre le coronavirus. Mais en raison de l’urgence sanitaire, un pays pourrait aussi imposer une licence obligatoire sur un tel brevet et produire sans payer de royalties le médicament concerné.

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Vers une rédemption de Pierre Maudet?

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Il y a les oubliés de la crise. Et il y a ceux qui ont su faire oublier leur cas pour réémerger. Pierre Maudet se range assurément dans cette deuxième catégorie. Comme si ses ennuis judiciaires n’existaient plus depuis le début de la pandémie de Covid-19, le Conseiller d’Etat genevois en charge du développement économique refait parler de lui sur le terrain politique. Les instruments qu’il a imaginés, principalement en faveur des PME, atteignent 100 millions de francs.

Honni pour ses mensonges répétés et construits, Pierre Maudet a ensuite été raillé en raison du minuscule département qu’il dirige depuis qu’il a été dessaisi de la totalité de ses dicastères régaliens. Mais la taille de son pré-carré, composé de 40 fonctionnaires, ne l’empêche pas d’exister. Demeuré bon communicateur, cette crise lui permet de se placer en véritable ministre de l’économie, en instaurant des mesures complémentaires au dispositif fédéral.

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Une raison d'espérer

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EPFL Innovation Park

Une plateforme de l’EPFL pour les entreprises de sortie de crise. Dans la foulée des diverses initiatives issues de l’écosystème d’innovation comme les hackathons #versusvirus ou Lauzhack, la fondation du parc de l’innovation de l’EPFL lance l’initiative Trust4Health pour aider les entreprises qui travaillent sur la sortie de crise. Inspirée de son programme d’accélération de start-up dans le domaine de la confiance numérique Tech4Trust, cette initiative a pour objectif d’aider les entreprises à accélérer le redémarrage de l’économie. Cela passe par un appel aux collaborations suisses et internationales en particulier dans les technologies numériques de cybersécurité, d’authentification, de protection de la vie privée… appliquées à la santé. A cela s’ajoute du support pour des technologies émergentes susceptibles d’aider à faire face à la crise par exemple dans la décontamination.

Trust4Health (EN)

L'économie en crise

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Le vent en poupe pour relancer l’économie. Des investissements verts pour s’en sortir? La pandémie de coronavirus se double d’une crise économique inédite. Les Etats s’interrogent sur les formes que doit prendre la relance. Peut-on mettre en place des politiques de sauvetage efficace qui contribuent en même temps à décarboner l’économie? Oui, à certaines conditions, affirment dans un rapport plusieurs économistes, parmi lesquels le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz.

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La crise pousse les banques à se rebeller contre les traders en pétrole. Dans le monde du négoce, les faillites se suivent et les mauvaises pratiques se ressemblent. A Singapour, l’un des principaux centres du commerce de matières premières, la crise révèle la vulnérabilité des banques qui financent ces opérations, sans trop tester la probité de leurs débiteurs. En quelques mois, trois sociétés soupçonnées de fraude exposent de grandes banques à des découverts qui se chiffrent à plus de cinq milliards de dollars. Avec environ un quart des volumes mondiaux, la Suisse devance Londres, Houston et Singapour, en tant que première place de négoce de matières premières. Du fait de leur ampleur, les évènements survenus à Singapour affectent nécessairement la place helvétique.

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Le coronavirus sur Heidi.news

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«Dans la restauration, beaucoup viennent en consultation après avoir perdu leur travail.» Le Pr Wolfram Kawohl est professeur de psychiatrie et psychothérapie à l’université de Zurich et dirige le département de psychiatrie de l’hôpital argovien Psychiatrischen Dienste Aargau AG (PDAG). Dans une lettre au Lancet Psychiatry publiée le 27 avril 2020, il alerte sur le risque de hausse des suicides liés à la perte d’emploi, dans le sillage de la crise économique provoquée par Covid-19. Nous avons souhaité en savoir plus.

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Soutenir financièrement les personnes placées en quarantaine. Depuis le 11 mai, les cantons pratiquent le «contact tracing» pour casser les chaînes de transmission du coronavirus. Les contacts de personnes positives sont placés en quarantaine grâce aux enquêtes d’entourage. La task force scientifique Covid-19 de la Confédération s’est penchée sur la stratégie de test, d’isolement, de traçage et de quarantaine et son impact financier. Face à une situation actuelle complexe, la proposition développée se veut simple et applicable très rapidement.

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Transplantés, mais pas plus vulnérables au coronavirus. Le Centre universitaire romand de transplantation a mené une étude à l’échelle nationale portant sur les interactions entre le coronavirus et les receveurs de greffe d’organes solides (cœur, poumon, rein, foie ou rein-pancréas). Les investigations ont été menées auprès des plus de 5000 membres de l’Etude suisse de Cohorte de transplantation (STCS) ayant reçu une greffe de ce type. Parmi eux, 21 personnes ont été diagnostiquées Covid-19 positives durant les sept premières semaines d’épidémie. Les résultats préliminaires ont été publiés dans l’American Journal of Transplantation.

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Un QR code de santé pour créer une «bulle touristique» entre Hong Kong, Macao et la Chine. Hong Kong songe à adopter un certificat de santé électronique commun avec Macao, l’autre région administrative spéciale de Chine, et la province du Guangdong en Chine continentale. Grâce à cet indicateur de risques, l’idée est de créer une «bulle touristique» pour fluidifier les déplacements et alléger les restrictions d’entrée. L’objectif est de relancer les déplacements dans cette zone qui compte quelques 69 millions d’habitants et représentait avant la pandémie 12,5% du PIB total de la Chine.

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