Bonjour, c’est Sarah pour vous parler de sciences. A l’occasion du lancement de notre Exploration «Génération fluide», nous avons enquêté sur la façon dont les notions de sexe biologique et de genre se répondent dans leur construction scientifique.

Également au programme: l’Allemagne met de l’intelligence artificielle dans sa gestion des forêts.

Sarah Sermondadaz, Genève
19.10.2020

Sexe, genre... pourquoi la science n'a pas toujours de réponse claire

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KEYSTONE

Homme, ou femme? Nous vivons une époque où les cloisonnements entre ces identités ont gagné en porosité. Au-delà du sexe biologique, on parle désormais aussi de genre, concept qui désigne toutes les caractéristiques liées au masculin ou au féminin qui ne relèvent pas de la biologie mais de la construction sociale. Mais deux catégories suffisent-elles pour refléter la diversité du développement sexuel naturel? Le genre est-il le reflet du sexe? Nous avons enquêté sur ce que disent les sciences, aussi bien humaines que biomédicales, sur ces questions. Et sur les façons dont ces deux champs se répondent.

On peut être tenté de céder à la binarité: soit l’on naît fille, soit l’on naît garçon, et l’éducation et la socialisation prodiguées à l’enfant parachèveront au fil des années une identité de genre ancrée dans le corps. Mais les choses ne sont pas aussi simples! D’une part parce que le sexe biologique n’est pas toujours si facile à déterminer à la naissance par le corps médical. D’autre part, les normes de genre, entre déconstruction des rôles traditionnels sexués et mise en lumière des enjeux de pouvoir dans la société, sont désormais interrogées par les sciences humaines, notamment à travers les études de genre.

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En Allemagne, l'intelligence artificielle à la rescousse des forêts

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CHRISTOPH SCHMIDT/DPA/KEYSTONE

TreeSatAI. Tel est le nom d’un nouveau programme de recherche d’observation des forêts lancé le 1er juin 2020 en Allemagne sous la direction de l’université technique de Berlin. L’enjeu? Entrainer une intelligence artificielle pour systématiser la reconnaissance des essences d’arbres et leur évolution dans le temps.

En Allemagne comme ailleurs, la situation des forêts est préoccupante. Selon les chiffres du Ministère allemand de l’Agriculture, le taux moyen de défoliation des feuillus et des conifères a atteint 36% en 2019, soit 7% de plus qu’en 2018. La défoliation désigne la perte des feuilles à la suite d’une maladie ou de parasites. Or, le seuil d’alerte se situe entre 11 et 25%.

Depuis trois ans, les forêts allemandes subissent une sécheresse remarquable, qui a favorisé la multiplication des coléoptères xylophages. Selon Birgit Kleinschmit, professeure l’Université technique de Berlin et directrice du programme TreeSatAI, les dommages forestiers ont pris aujourd’hui une dimension historique.

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Une raison d'espérer

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Un gibbon (d’une autre espèce) dans un zoo en Allemagne | MICHAEL PROBST/AP/KEYSTONE

Un pont pour sauver des gibbons. Dans l’île chinoise de Hainan, les gibbons de Hainan sont parmi les primates les plus menacés au monde. Près de 2000 il y a soixante ans, ils n’étaient plus que 13 en 2003, rassemblés sur cette île du sud de la Chine. Bonne nouvelle: ils ont appris à emprunter deux cordes tendues entre des arbres distants de plus de 15 mètres pour raccorder deux parties de leur territoire. Résultat: plusieurs nouvelles naissances.

A lire sur Le Monde (FR)

Séance de rattrapage

Si vous les aviez ratés, voici quelques articles publiés ces derniers jours sur le Flux Sciences.

La pandémie, bouleversement inédit pour le secteur de l’énergie. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 13 octobre l’édition 2020 de son rapport annuel de prospective. Il met en particulier l’accent sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la production et la consommation d’énergie. Nous en avons extrait les graphes-clés pour comprendre ce qui se joue.

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Le pois chiche va-t-il bientôt remplacer le boeuf? Les agriculteurs se trouvent actuellement face à un dilemme. Comment répondre à une demande en augmentation tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre? Une piste pour réduire cette empreinte: élever moins de vaches et de bétail. L’heure des substituts végétaux de viande à base de légume a-t-elle sonné?

Heidi.news (FR)

Portrait de mathématicienne. Laure Saint-Raymond est mathématicienne de haut niveau, l’une des rares dans un domaine encore très masculin. A l’occasion du 19e colloque Wright pour la science, qui se tient du 2 au 6 novembre 2020 à l’Université de Genève, la professeure à l’Ecole normale supérieure de Lyon présentera une conférence consacrée au hasard et au désordre. Heidi.news a brossé son portrait.

Heidi.news (FR)

Pourquoi nous préférons ignorer certaines choses. Dans certaines situations, nous préférons ne rien savoir. Par exemple, lorsqu’il s’agit s’informer sur le nombre de calories que contient notre gâteau préféré. Nul n’est censé ignorer la loi: l’ignorance ne protège ni des amendes et ni des peines de prison, pas plus que des risques pour notre santé. Pourtant, dans bien des situations, les gens choisissent délibérément l’ignorance. Pourquoi?

Heidi.news (FR)

L'évolution de Covid-19 sur Heidi.news

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VIDÉO – Quelle évolution de l’épidémie dans le monde? Le nombre de cas positifs à Covid-19 vient de dépasser la barre des 40 millions dans le monde, où l’on compte pour l’instant 1,1 million de morts, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins. Mais les situations varient, notamment selon les hémisphères, la démographie des pays et les différents systèmes de santé. Tour du monde en chiffres et analysé par Antoine Flahault, épidémiologiste et professeur à l’université de Genève.

Heidi.news (FR)

Béatrice Métraux testée positive au coronavirus. Béatrice Métraux, conseillère d’Etat vaudoise en charge de l’environnement et de la sécurité, a été testée positive à Covid-19 sur la base d’un dépistage réalisé samedi, indique ce jour le canton. L’élue écologiste de 65 ans a des «symptomes ordinaires» et restera à l’isolement une dizaine de jours. Le point sur les grandes étapes de la pandémie.

Heidi.news (FR)

Sarah Sermondadaz est journaliste scientifique et responsable du Flux Sciences pour Heidi.news. Pour lui écrire, c’est par ici.

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