Pendant ce temps, sur Heidi.news

Après le confinement, le tango de la coiffeuse. Toutes les deux semaines, Géraldine Savary raconte une rencontre avec une personnalité. Aujourd’hui, elle nous parle de Marion et de la liberté qui se mesure parfois simplement à fendre les villes, les cheveux soyeux voletant dans le vent. Comme un hommage à celles et ceux qui nous ont tant manqué, elle a voulu rencontrer sa coiffeuse. Comment a-t-elle vécu la cessation brutale de son activité? Quel en fut l’impact sur sa vie, et comment s’est passé le retour au travail?

Non, le coronavirus ne nous en veut pas. Thierry Courvoisier, astrophysicien, et Alex Mauron, ancien professeur de bioéthique, livrent leur vision de la pandémie. Pour eux, toute la chaîne d’interactions au sein du vivant, dont la pandémie est une illustration, est dépourvue d’intentions. Le coronavirus n’est pas l’instrument punitif d’une nature offensée par l’arrogance humaine. Même si «on assiste au retour d’une conception rousseauiste d’une nature sacralisée violentée par une humanité pécheresse».

Avons-nous la dent dure contre le professeur Raoult? Une de nos lectrices nous trouve exagérément critiques à l’endroit du Pr Raoult, et qualifie de «tendancieux» notre traitement de la polémique entourant le biologiste marseillais et l’intérêt de la chloroquine dans Covid-19. La réponse d’Yvan Pandelé, journaliste (pacifiste) du Flux Santé, est dans le lien ci-dessous.

L’aération des avions favorise-t-elle la transmission du coronavirus? Seul 50% de l’air y est recyclé, le reste étant de l’air extérieur, comprimé et élevé en température pour atteindre environ 20°C. Surtout, comme le rappelle l’OMS, il passe au travers de filtres HEPA, dont le pouvoir filtrant est de l’ordre de celui d’un masque FFP2 (au moins). L’air de la cabine est ainsi intégralement renouvelé (et filtré) 15 à 30 fois par heure. Si aérosols de virus il y a, leur longévité en cabine n’est donc que de deux à quatre minutes (au-delà, ils sont filtrés et éliminés).

Il est temps de raconter le monde

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Des lectures (et un audio) pour un déconfinement plus serein

Le difficile retour à la vie sociale après le confinement. Après huit semaines d’isolement forcé, les Français sont autorisés à reprendre une timide vie sociale. Une «liberté retrouvée» gérée de façons très différentes, d’après les 150 témoignages recueillis par Le Monde. Il y a ceux, majoritaires, pour qui «prudence est mère de sûreté» et qui déconfinent «à petits pas». Il y a les autres, «stressés et angoissés», qui ont décidé de rester «autoconfinés» en attendant des jours meilleurs. Enfin, ils sont une poignée à refuser de «sombrer dans la psychose»: ils reprennent une vie sociale de type «précoronavirus, sans prise de tête».

Pour ne pas subir le «syndrome de la cabane». Le refus de retourner à la civilisation, la méfiance à l’égard du contact avec les autres, l’augmentation du stress et de l’anxiété sont autant de symptômes qui ont pu être constatés par des gardiens de phares, après avoir passé des mois seuls et enfermés. Avec le confinement de la population, des psychologues ont à nouveau étudié cet étrange syndrome de la cabane ou cabin fever.

Quatre scénarios pour l’avenir. Après la crise du coronavirus, rien ne sera plus comme avant. Aussi incertain que le déroulement concret de la crise puisse encore paraître, les méthodes et les outils de la recherche sur les tendances et l’avenir peuvent être utilisés pour évaluer les conséquences possibles de la pandémie. L’Institut du futur (Das Zukunftsinstitut) allemand basé à Francfort a élaboré quatre scénarios qui décrivent ce à quoi pourrait ressembler notre avenir après la pandémie à moyen terme.

Comment le masque est devenu le produit le plus convoité du monde. Le «Guardian» raconte en profondeur la ruée mondiale sur cet élément devenu vital, révélant les dures réalités de la politique internationale et les limites du marché.

A écouter: Fridtjof Nansen: Norway’s great explorer. Un épisode irrésistible de la BBC (novembre 2019) raconte l’explorateur polaire norvégien Fridtjof Nansen, dont parle Géraldine Savary dans sa chronique. En 1888, à 27 ans, avec sa moustache blonde et son manteau de peau d’écureuil, il a traversé la calotte glaciaire du Groenland à ski, apprenant des Inuits comment fabriquer des lunettes de neige en bois. Plus tard, il s’est fait le champion de l’indépendance norvégienne. Et s’est battu pour le rapatriement de prisonniers de la Première Guerre mondiale affamés, sauvant des milliers de vies, ce qui lui a valu un prix Nobel.