Bonjour, c’est Sarah à Genève et je vous parle de SwissCovid, cette app qui a suscité tant d’espoir pour finalement… Disons que ce n’est pas la fin. Le Conseil fédéral a annoncé hier son interopérabilité avec l’app allemande.
Un an après le début de la pandémie, que reste-t-il cette technologie qui devait nous sauver la vie? Le bilan n’est pas honteux, mais rien ne s’est passé comme prévu. Ni en Suisse, ni ailleurs… sauf en Asie. Je vous fais ce matin un point complet. |
Pendant ce temps sur Heidi.news
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Flyer contre SwissCovid à l’occasion du référendum lancé à l’été 2020, qui n’a pas abouti faute de récolter assez de signatures | MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE
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Un an après, le bilan en demi-teinte de SwissCovid.
Qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné, et pourquoi? Notre enquête se penche sur les difficultés rencontrées par l’app suisse de tracing au cours de l’année écoulée, entre discussions d’épidémiologistes, débats techniques et discussions sur la protection des données… sans oublier le facteur humain.
Heidi.news (FR)
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SwissCovid devient interopérable avec l’app de tracing allemande.
A l’occasion de sa conférence de presse du 12 mars, le Conseil fédéral a annoncé que l’app nationale de contact tracing numérique, SwissCovid, serait désormais interopérable avec l’une des deux apps de tracing allemande, Corona-Warn. L’ordonnance sur le système de traçage de proximité pour le coronavirus SARS-CoV-2 a été aménagée en conséquence.
Heidi.news (FR)
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Le Conseil fédéral attend la troisième vague et douche les espoirs d’assouplissement.
Les sept sages manient une nouvelle fois la carotte et le bâton. Alors, que la situation épidémiologique de ce vendredi 12 mars n’est pas brillante et qu’une troisième vague se profile, selon la task force scientifique de la Confédération et l’Université de Zurich, Alain Berset consentit tout de même à la réouverture des terrasses, des concerts, cinémas, théâtres et fitness dès le 22 mars, à certaines conditions.
Heidi.news (FR)
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Une opération de carottage en mer. (S. Kube)
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La «grande accélération», c’est où?
L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère est notable dès le 19e siècle, mais décolle vraiment dans les années 1950, «à tel point qu’il faut remonter plusieurs milliards d’années pour trouver la même composition atmosphérique». La date du début de l’Anthropocène se précise donc. Encore faut-il placer son clou d’or, l’incarnation stratigraphique de cette époque. La mer Baltique et ses microplastiques font partie des favoris.
Heidi.news (FR)
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Il est temps de raconter le monde
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De bonnes lectures pour ce week-end
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L’étonnante nostalgie de 2020. Comment peut-on être nostalgique du printemps 2020? L’essayiste américaine Leslie Jamison explique qu’à l’époque, tout semblait plus simple: on pensait qu’il suffisait de compter les jours, et que tout finirait par revenir à la normale. Le mot nostalgie, inventé par le Suisse Johannes Hofer en 1688, désignait au départ le mal du pays (aussi appelé «mal du Suisse») qui touchait les mercenaires suisses travaillant loin des montagnes, en Italie ou en France… Mais nous vivons désormais tous en pandémie. Cet espoir a donc cédé la place à un autre sentiment: la désillusion, explique-t-elle,
New York Times (EN)
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L’addiction de Facebook à la désinformation. Si Facebook relaie autant de propos problématiques, c’est avant tout à cause de ses algorithmes, qui priorisent l’engagement avant tout. Dans cet article, le MIT Technology Review consacre un long portrait minutieux à Joaquin Quiñonero Candela, l’un des directeurs de l’IA chez Facebook. Une plongée vertigineuse dans la zone grise du réseau social.
MIT Technology Review (EN)
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Les effets pervers du Covid-19 sur la faune sauvage. On espérait que les confinements offriraient un répit salutaire à la vie sauvage. Malheureusement, les conséquences de la pandémie se sont aussi révélées négatives, selon une étude scientifique à laquelle ont contribué 150 chercheurs. En Afrique, par exemple, la moitié des réserves naturelles ont interrompu, ou réduit, leurs opérations de lutte contre le braconnage.
Le Figaro (FR)
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Fumette et effets de serre. On se figure d’ordinaire le fumeur de l’herbe verte comme quelqu’un d’attentif au climat. Et pourtant, la culture industrielle du cannabis aux Etats-Unis, où sa consommation a été légalisée, est loin d’être anodine, selon une étude publiée dans Nature Sustainability. En cause, la culture sous serre souvent pratiquée. Selon leurs calculs, ce serait plus de deux tonnes d’équivalent CO2 qui seraient émis… par kilogramme de sommités fleuries produites!
Ars Technica (EN)
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Avenue du Bouchet 2
1209 Genève
Suisse
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