Bonjour, c’est Tim à Berlin, où j’ai été ambassadeur de Suisse. J’ai aussi été en 2014 l’envoyé spécial pour l’Ukraine de Didier Burkhalter, qui présidait alors l’OSCE.
Sollicité par Heidi.news, je vous livre à chaud six questions que me semble poser la guerre en Ukraine, avec ses conséquences pour l’Europe, la Suisse ou l’Allemagne. |
Le prix de la vie, l'Exploration choc de Heidi.news
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Pixabay
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Comment fixer le prix d’une vie?
Dans l’avant-dernier épisode de notre grande enquête sur le Zolgensma, le médicament le plus cher du monde, on en revient à la réflexion originelle. Un médicament qui coûte 2 millions de dollars la dose pousse naturellement à s’interroger sur le coût de la santé. Plus largement, il pose la question fondamentale du prix d’une vie. Mais peut-on réellement chiffrer ce que vaut une vie? Des professionnels disent oui, et expliquent comment faire.
Heidi.news (FR)
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Heidi.news, c'est aussi la guerre en Ukraine
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Keystone/AP / Emilio Morenatti
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Inquiétude «injustifiée» pour le marché suisse du blé.
Dans l’ombre des tensions géopolitiques autour de la question du gaz, plane une autre menace: le blé. Les prix de cette matière première, qui était déjà à l’hiver dernier à son plus haut niveau depuis 2012, s’est envolé avec la guerre ukrainienne. Mais, a priori, pas de quoi faire trembler le marché suisse. On vous explique pourquoi.
Heidi.news (FR)
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Il est temps de raconter le monde
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🇺🇦 Ukraine: mille ans de guerres et à la fin, une nation.
Mettez «bataille de Kiev» dans un moteur de recherche, et vous trouverez au moins 23 dates, entre l’an 898 et 2022. Durant ce millénaire, malgré sa géographie, malgré ses ressources, malgré la Russie, malgré la paresse et l’ignorance du monde occidental, malgré l’impéritie de ses propres dirigeants, envers et contre tout, l’Ukraine existe encore. Il ne sera donc pas trop de dix dates pour prendre du champ sur la guerre.
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D'autres bonnes lectures sur l'Ukraine
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Mais que peut réellement faire Biden pour stoper Poutine? C’est la question que pose The New Yorker dans une sublime analyse intitulée «A Washington, une tragédie ukrainienne annoncée».
The New Yorker (EN)
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La Russie et sa zone d’influence. Que cache, au fond, l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine? Pour Pierre-Yves Hénin, professeur émérite en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il s’agit avant tout de reprendre la main sur l’espace de l’ancienne Union soviétique.
The Conversation France (FR)
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Décryptage… Dans un discours musclé prononcé lundi soir et qui a plongé le monde dans une forme de stupeur, Vladimir Poutine a tiré ses les habituelles cordes historiques et patriotiques pour justifier l’invasion qui allait se produire deux jours plus tard. Jean-Sylvestre Mongrenier, expert en géopolitique, dissèque justement ces cordes chères au maître du Kremlin.
Le Monde (FR)
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…et critique. Axe principal du récit de Vladimir Poutine, la souveraineté de l’Ukraine ne serait qu’une illusion. Mais l’histoire apporte un démenti catégorique, relève le New York Times.
New York Times (EN)
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Tim Guldimann, bio exprès.
Tim Guldimann est entré au service diplomatique suisse en 1982. Il parle allemand, français, italien, anglais, russe, arabe et persan. De 1996 à 1997, il a été chef de mission de l’OSCE en Tchétchénie, avec rang d’ambassadeur, où il a négocié le cessez-le-feu en 1996 et y a organisé les premières élections libres. Puis il a été chef de la mission de l’OSCE en Croatie, de 1997 à 1999. A cette date, il devient ambassadeur de Suisse à Téhéran, où il a également représenté les intérêts américains. De 2004 à 2007, il prend congé de la diplomatie et enseigne dans les universités de Francfort et de Berne, ainsi qu’au Collège d’Europe à Bruges et à Varsovie. De 2007 à 2008, il a été chef de la mission de l’OSCE au Kosovo et représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies. De 2010 à 2015, il a été ambassadeur de Suisse auprès de la République fédérale d’Allemagne à Berlin. Durant cette période, en 2014, il a été nommé envoyé personnel pour l’Ukraine par le président suisse en exercice de l’OSCE. En 2015, alors qu’il réside à Berlin, il est le premier Suisse de l’étranger élu au Conseil national. Membre du Parti socialiste, il représente le canton de Zurich, mandat auquel il renonce début 2018, remplacé par Fabian Molina. Depuis, il anime un podcast de grands entretiens croisés, Debatte zu Dritt, et collabore au Centre pour le dialogue humanitaire de Genève.
Le site de Tim Guldimann (DE)
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Avenue du Bouchet 2
1209 Genève
Suisse
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