Que faire en dernier recours si le climat tourne à la catastrophe?

La nouvelle Exploration de Heidi.news Agenda 2050, objectifs 2030, zéro carbone 2040… les engagements sont toujours pour demain et les résultats pour jamais. Les promesses, en Suisse comme ailleurs, parlent de transition énergétique, de mobilité douce, voire de capture du CO2 dans l’atmosphère. On verra ce que donnera ce solutionnisme technologique. Mais même dans le meilleur des cas, ses effets ne seront pas immédiats et les étés de catastrophe, comme en cette année 2021, vont se multiplier. Alors on fait quoi? Inondations, canicule, sécheresse, incendies, glissements de terrain: Heidi.news vous emmène dans un tour de Suisse et du monde de solutions, low tech si possible.

Carte thermique de Genève en été à l’horizon 2020-2049 / SITG

Fournaise en ville, quelles solutions pour quelques degrés de moins? 60% de la population sera urbaine à l’horizon 2030. Mais avec le changement climatique, les températures estivales des villes tempérées tutoient désormais celles des déserts du Far West. Quelles solutions pour rafraîchir ces rues en surchauffe? Comment perdre quelques précieux degrés? Tour d’horizon… et avantage aux low techs.

Pour contrer les inondations, des zones humides plutôt que des digues. Un quart de la population mondiale habite dans des zones inondables, le nombre des inondations annuelles a doublé en 40 ans, lesquelles représentent le premier risque climatique des villes. Que faire?

Sécheresse: le plus grand fléau climatique est aussi le moins pris en compte par les Etats. Aucun dérèglement climatique ne touche plus de personnes dans le monde que la sécheresse. Il existe bien des solutions pour en atténuer ses effets (agroforesterie, cultures associées, mulch, techniques éthiopiennes ancestrales), mais les recherches sont à un stade moins avancé que dans d’autres domaines, comme la lutte contre les inondations. Pourquoi?

Pendant ce temps, sur heidi.news

EXCLUSIF – La star de Bitcoin Amir Taaki s’installe à Neuchâtel. Autodidacte de génie et codeur vagabond, ayant combattu au Kurdistan contre Daech, Amir Taaki est une figure mondiale du mouvement Bitcoin. Il vient de s’installer à Neuchâtel, où il participera à une communauté crypto déjà très active. Il y développera aussi un projet révolutionnaire, qui pourrait faire frémir les instances financières internationales.

Les trois espoirs de traitements contre Covid-19 portés par l’OMS. L’artésunate, l’imatinib et l’infliximab sont les trois médicaments sélectionnés par l’OMS pour le second volet de son méga-essai clinique, baptisé Solidarity Plus. Ils seront évalués auprès de patients Covid-19 hospitalisés dans plus de 600 hôpitaux de 52 pays. En Suisse, les malades pourraient commencer à recevoir un des trois produits dès début septembre.

Ce qu’il faut savoir sur la rentrée scolaire en Suisse romande. Les élèves romands retrouveront les bancs de l’école à partir du lundi 16 août. Masques, dépistage, vaccination… Après deux ans marqués par les mesures sanitaires, quelles seront les conditions de ces retours en classe? Heidi.news fait le point, canton par canton. Cet article est actualisé au fur et à mesure des annonces.

Il est temps de raconter le monde

🇺🇦 Ukraine: mille ans de guerres et à la fin, une nation. Mettez «bataille de Kiev» dans un moteur de recherche, et vous trouverez au moins 23 dates, entre l’an 898 et 2022. Durant ce millénaire, malgré sa géographie, malgré ses ressources, malgré la Russie, malgré la paresse et l’ignorance du monde occidental, malgré l’impéritie de ses propres dirigeants, envers et contre tout, l’Ukraine existe encore. Il ne sera donc pas trop de dix dates pour prendre du champ sur la guerre.

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Trois lectures climat pour le week-end

Campagne WWF en 2008

Quelles images pour sensibiliser aux enjeux du changement climatique? Un article qui date de 2017, toujours pertinent. Ces dernières années, une nouvelle forme de discours est apparue, mettant l’accent sur les solutions, les alternatives. En aurait-on fini avec les images d’ours polaire isolé sur une banquise à la dérive et autres visions catastrophistes? On pense à Bea Johnson, auteure du bestseller Zéro déchets, qui insiste sur les bienfaits et les bénéfices de ce mode de vie. On pense aussi au film Demain qui présente un tour du monde des bonnes initiatives pour la planète et le bien-être.

La scientifique qui prouve que le désastre est déjà là. Pendant des années, des entités puissantes ayant des intérêts particuliers, qu’il s’agisse de géants pétroliers ou de politiciens conservateurs, ont tenté de nier l’existence d’un lien entre l’activité humaine et les phénomènes météorologiques extrêmes. Friederike Otto, une climatologue pionnière d’Oxford, a fourni le chaînon manquant.

Ces appels à la Chine de réduire plus rapidement ses émissions de carbone. Le dernier rapport du GIEC, qui s’appuie sur 14 000 études, braque les projecteurs sur la Chine. Il met en évidence les problèmes auxquels le pays sera confronté avec le réchauffement climatique, de l’augmentation des inondations et des sécheresses aux cyclones dévastateurs. Il devrait donc servir d’avertissement au gouvernement chinois pour qu’il réduise plus rapidement ses émissions, selon les experts en politique climatique.

Sinon, en ce moment, je relis l’Etranger de Camus et je lis en parallèle Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud, qui revient avec un autre regard, celui d’un nord-africain, sur le meurtre de «l’arabe» dans l’Etranger. L’inversion des perspectives, la décentration pour les occidentaux, est toujours fascinante, d’autant plus sur un œuvre majeure comme celle de Camus.

Auto-biographie express. Je suis né à Buenos Aires peu avant que la dictature militaire argentine fasse 30’000 victimes par «disparition forcée», mon père parmi elles, et qu’elle jette sur les routes de l’exil un million de personnes, dont ma mère, ma sœur et moi. Nous sommes arrivés en Suisse en 1981 et avons obtenu le statut de réfugié politique. J’ai grandi à Meyrin, cité cosmopolite et dynamique, où je serai membre du parlement des jeunes. Je me suis naturalisé suisse en 1990. J’ai fondé deux PME avant de me lancer en politique. En 1997, je suis élu au Grand Conseil genevois, puis réélu en 2001 et 2005. J’ai présidé le parti Les Verts entre 2006 et 2008. En 2007, je suis élu au Conseil national, puis réélu en 2011, je siège dans les commissions des institutions politiques et des transports. Fin 2013, je suis élu au Conseil d’Etat genevois. Je reprends le Département de l’aménagement, du logement et de l’énergie (DALE). J’y suis réélu au printemps 2018, désormais en charge du Département du territoire (DT). A ces tâches s’ajoutent les politiques publiques liées à l’environnement, à l’eau, à l’agriculture et à la nature, ainsi qu’au développement durable.