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Bonjour, c’est Yvan, chef d’édition de Heidi.news, pour vous parler d’une nouvelle Exploration plus joyeuse qu’il n’y paraît!

«Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort», a écrit Saint-Exupéry dans son autobiographie Terre des hommes.

Comme la réciproque est tout aussi vraie, nous avons décidé de nous intéresser à la mort, son industrie, ses évolutions, ses tendances.

Le nom de cette nouvelle enquête: «La mort est notre métier». Vous y croiserez des thanadoulas, des téléphones de vent, des cerceuils multicolores.

Bref, on va bien s’amuser.

photo journaliste

Yvan Pandelé, Genève

06.11.2025

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La mort est notre métier

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Cérémonie funéraire dans la banlieue d’Accra au Ghana, en 2017. Les obsèques en dansant sont de plus en plus à la mode dans le pays. | Extrait de l’ouvrage «Buried in Style» (2025), de Regula Tschumi.

🌐 Découvrir l’Exploration en ligne 🌐

On y passera tous, mais on évite le plus souvent d’en parler. 💀

La mort et ses petits tracas posent pourtant énormément de questions.
Que fait-on des corps? Quelles funérailles, pour qui et pourquoi?
Et que faire du vide, laissé par nos proches disparus?

La mort génère son propre écosystème, qu’on connaît mal.

Les évolutions sont nombreuses, il faut dire, et les technologies s’en mêlent.
La grief tech se propose de nous aider à faire le deuil, par exemple en créant des avatars numériques de nos proches disparus. 🤖
Enterrer ou brûler les corps, c’est so 20th century. Pourquoi ne pas les humuser, pour qu’ils se dégradent naturellement dans le sol? ⚰️
Et les données des disparus, qu’en faire? La question de l’héritage devient numérique… 📱

On voit aussi apparaître de nouveaux métiers en plein essor. 📈
Les officiants laïques sont de plus en plus employés pour organiser des obsèques parfaites… ou originales.
Quant aux doulas, très en vogue en obstétrique, elles sont en train d’investir l’autre bout de la vie.
Au passage, vous saviez qu’il existe des journalistes spécialisés dans la nécrologie?

Pour une fois, nous avons décidé d’illustrer cette série de façon gaie et chatoyante.
Les photos montrent les incroyables cercueils colorés du groupe ethnique Ga-Adangme au Ghana. 🛖
Elles sont signées Regula Tschumi, ethnologue suisse qui travaille sur les pratiques funéraires au Ghana depuis 20 ans. 👩🏻‍🔬
Son dernier livre, Buried in Style, vient tout juste d’être publié. 👌

🫵 Préparez-vous à plonger dans un univers à part, avec ses codes et ses personnalités.

🪶L’Exploration «La mort est notre métier» est à retrouver en ligne.

Il est temps de raconter le monde

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Dans la banlieue d’Accra, au Ghana, une poissonnière a été honorée par ses proches avec un cercueil en forme de poisson, œuvre d’un certain Eric Kpakpo. Le poisson étant été trop long pour le trou creusé au cimetière, il a fallu lui scier une nageoire. | Regula Tschumi, 2024 / Kehrer Verlag

Editorial. Du côté de la mort, il y a du nouveau. Un ensemble de pratiques émergent pour redonner du sens à notre dernier souffle, comme s’il fallait recréer les rituels abandonnés au siècle dernier par nos vies urbaines et trop remplies, durant lesquelles on se comporte souvent comme si on était immortels.

Heidi.news (accès libre)

Episode 1. «Maintenant je peux mourir tranquille.» La Londonienne Rosalie Vanderhuyven préfère organiser les funérailles que des mariages, plus riches en émotions. A Genève, Sandra Widmer Joly fait figure de précurseure dans la formation des officiants funéraires. Portrait croisé de deux célébrantes laïques, de part et d’autre de la Manche, pour qui la mort est un peu plus qu’un métier: un choix de vie.

Heidi.news (accès libre)

Episode 2. Que devient le deuil quand la tech veut sécher nos larmes? Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents, a dit un jour Victor Hugo. C’est tellement vrai que les nouvelles technologies prétendent désormais nous aider à faire revivre nos proches. Face à ce réconfort de silicium, comment choisirons-nous de vivre nos deuils?

Heidi.news

Et bien d’autres épisodes, à paraître sur notre site.

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Patrick Genaine parle dans son téléphone du vent, à Villars-Burquin (VD), le 26 décembre 2023. | Keystone / Jean-Christophe Bott

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