Bonjour, c’est Marwan à l’EPFL, où j’ai croisé la jeune gagnante du concours d’éloquence et la présidente de la fondation EPFL-WISH, qui décerne un prix pour la carrière scientifique d’une femme.

Aussi au menu aujourd’hui: la modélisation du vol d’une mouche, 18 étudiants dans une Coccinelle et une EPFL épinglée pour ses actions jugées insuffisantes contre le réchauffement.

Marwan El Chazli, EPFL
14.10.2019

Sur les Flux de Heidi.news

Scientifiques, communicants et journalistes: un ménage à trois acrobatique. Suite à un édito de Heidi.news sur la communication institutionnelle de la science, son manque ontologique de sens critique et sa prise de pouvoir sans complexe sur le journalisme scientifique, Denis Duboule, professeur de génétique à l’Université de Genève et à l’EPFL, se demande si on a encore besoin de journalistes indépendants pour communiquer la science ou si les institutions se suffisent à elles-mêmes, comme certains semblent le croire.

Heidi.news (Flux Sciences) (FR)

Tardoc: un nouveau tarif médical avant la fin de la législature. Tous les médecins suisses facturent leurs prestations selon la grille du système tarifaire Tarmed, entré en vigueur en 2004. Obsolète, et ne permettant plus de facturer les actes médicaux correctement, ce tarif doit être revu. Tous les acteurs du secteur de la santé sont d’accord sur ce point. Cet article est le premier d’une série sur les dossiers que nous suivrons lors de cette législature, en cette semaine de dernière ligne droite avant les élections fédérales.

Heidi.news (Flux Santé) (FR)

Le numérique nous rendra-t-il tous artistes? En baissant les barrières d’entrée de la création, les nouvelles technologies démocratisent la production et l’accès à l’art et à la culture. C’est encore le Far West mais les start-up qui vendent les pelles et les pioches de cette ruée vers l’interactivité, la participation et la co-création esquissent des pistes innovantes. Suite de notre Exploration «Les miracles de l’art et de la tech».

Heidi.news (Exploration) (FR)

Coup de projecteur

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Anna Fontcuberta i Morral (à gauche) est professeure à l’EPFL et présidente d’EPFL-WISH dont la mission est d’encourager les chercheuses dans leur carrière académique à travers des bourses, du soutien et du réseautage. La fondation décerne chaque année le prix Erna Hamburger, en honneur à la première femme nommée professeure ordinaire d’une École polytechnique en Suisse. Le laboratoire d’Anna Fontcuberta i Morral, spécialisé dans les matériaux semiconducteurs, développe des applications pour les ordinateurs quantiques et pour une nouvelle génération plus durable de cellules solaires. Engagée dans la promotion des femmes scientifiques sur le campus, elle note les efforts menés par l’EPFL mais déplore une situation qui laisse encore à désirer.

RTS (FR)

Pauline Verchinine (à droite) remporte le concours d’éloquence à l’EPFL. Etudiante en première année de mathématiques à l’EPFL, elle s’est distinguée le 8 octobre par son éloquence, remportant le concours à tout juste 17 ans. D’origine franco-russe, elle envisage déjà de faire un master en mathématiques théoriques suivi d’une carrière de chercheuse dans ce même domaine. Ce qui l’attire dans les mathématiques? Pouvoir construire des outils utiles pour toutes les autres branches de la science. Nouvelle sur le campus de l’EPFL, elle exprime son enthousiasme pour l’institution qui représente «tout ce qu’elle cherchait d’une grande école».

Le labo de l'EPFL

L’EPFL claque la porte de l’hyperloop. C’est la décision annoncée à la RTS par le professeur Mario Paolone, qui encadrait les étudiants lors des dernières éditions du concours: plutôt que de rivaliser en vitesse avec les autres universités dans ce concours lancé par Elon Musk, l’équipe cherchera à «faire de la recherche un peu plus robuste». Arrivés en troisième place de la compétition cet été, les étudiants de l’EPFL auront pu largement profiter de la publicité générée par la compétition du milliardaire américain. «Désormais, il faut aller plus loin», estime le professeur Paolone.

Heidi.news (Flux Sciences) (FR)

Du tissu intelligent. C’est ce que développe le laboratoire de Fabien Sorin à l’EPFL: cette fibre est capable de détecter des signaux et d’y réagir sans besoin d’intermédiaire. La liste d’applications est longue: vêtements intelligents, robotique, ainsi qu’une multitude d’outils médicaux, tel qu’un drap d’hôpital doté de capteurs ou des prothèses souples.

RTS (FR)

L’intelligence artificielle donne des ailes. Le laboratoire du professeur Pavan Ramdya cherche à saisir et modéliser en 3D les plus infimes mouvements d’une mouche en plein vol. Avec le nouveau système de capture de mouvement développé au Brain Mind Institute à l’EPFL, il deviendrait possible d’analyser avec précision son mécanisme de vol, afin de concevoir des robots volants inspirés de la nature.

ScienceDaily (EN)

Dans les coulisses

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Durabilité EPFL

18 étudiants dans une Coccinelle. C’est la scène inattendue qui a eu lieu mardi dernier sur le campus de l’EPFL. Le groupe Durabilité EPFL avait lancé un défi aux étudiants: battre le record du Guinness du nombre de personnes à l’intérieur d’une (nouvelle) VW Coccinelle – qui est actuellement de 26. A 18 étudiants de l’EPFL dans la voiture, l’objectif n’a malheureusement pas été atteint.

Twitter (FR)

Toujours pas de Nobel pour l’EPFL. Comme chaque année à la période des Prix Nobel, il se dit sur le campus de l’EPFL que le lauréat en chimie pourrait être Michael Grätzel. Ce professeur, l’un des plus cités dans le monde toutes catégorie confondue, a développé un nouveau type de cellules solaires dites «à colorants», et travaille aussi sur un autre matériau nommé pérovskite. Cette année à nouveau, l’EPFL a fait chou blanc – ce qui demeure un sujet de taquineries entre l’EPFL et l’UNIL.

MyScience (FR)

L’EPFL trop peu active contre le réchauffement? Un débat échauffé sur le climat a eu lieu jeudi dernier à l’EPFL. Face à un auditoire bien rempli, des représentants de la direction, de l’administration et des étudiants ont débattu des engagements de l’EPFL pour le climat, que certains jugent timides. Les intervenants seront restés sur leurs positions. Déception du public: «Les étudiants défendaient leurs propositions, puis les dirigeants se justifiaient de l’impossibilité d’aller plus loin», a résumé un participant à l’issue de l’évènement. Les panélistes ont exprimé leur volonté de maintenir le dialogue ouvert, laissant espérer une seconde édition du débat au printemps 2020.

Marwan El Chazli est étudiant en microtechnique à l’EPFL et correspondant de Heidi.news sur place. Il est très engagé dans la vie associative du campus. Pour lui écrire, c’est par ici.

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