Bonjour, c’est Lorène pour parler d’éducation, alors que l’Université de Fribourg a déclaré le port du masque obligatoire dans ses auditoires du 1er août au 31 janvier.
Ce soir, on découvre comment un groupe d’étudiants en travail social a bravé Covid-19 pour permettre à des familles en difficulté de partir en vacances. Et nous donnons la parole aux écoles de journalisme où la crise invite à repenser l’enseignement du métier.
Lorène Mesot, Genève
16.07.2020
Des étudiants formés en organisant des vacances pour des familles en difficulté
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Lac de Neuchâtel | Keystone / Anthony Anex
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Le projet porte le nom d’«Escapade familiale» et permet à une quinzaine de familles en difficulté d’échapper à leur quotidien l’été venu. Cette année, ils sont 14 étudiants et étudiantes de la Haute école de travail social de Genève à s’être inscrits à ce cours à choix libre peu commun. Parmi eux, Thomas Bonvallat, 22 ans, en filière éducation spécialisée. Il explique le principe: «L’idée vient du Valais et a été développée à Genève en partenariat avec la Haute école et des travailleurs sociaux de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) qui suivent des familles en difficulté.»
«Toutes les deux semaines durant le deuxième semestre, nous nous réunissons avec l’enseignant et les quatre professionnels AEMO qui accompagnent le projet afin de préparer une semaine de vacances pour des familles qui n’ont pas l’occasion de partir et qui sont suivies par des éducateurs. Nous devons trouver les fonds, organiser la logistique, réaliser les inscriptions et accompagner les familles lors de la semaine de vacances. Le but n’est pas d’organiser toutes les activités, mais de réussir à co-construire avec les participants une semaine hors de leur quotidien et de tisser des liens.»
Cette année, le pari était osé. «Nous avons été dans le flou presque jusqu’à la dernière minute. Tous nos plans ont été chamboulés. La grande majorité de nos réunions se sont tenues à distance. Pour le financement, nous n’avons pas pu faire les actions habituelles, comme proposer des petits-déjeuners à prix libre aux étudiants. Cependant, nous avons tout de même pu effectuer des demandes de financements à des fondations et associations et lancer un crowdfunding sur internet grâce auquel nous avons pu atteindre notre objectif et récolter 3000 francs supplémentaires.»
«Nous étions hyper motivés et avons voté la non-annulation du départ fin juin, malgré le stress généré par nos sessions d’examens et les complications entraînées par le Covid-19.»
«Nous avons établi un plan de protection et dû nous résoudre à partir avec moins de familles que les autres années: 9 familles ont participé, pour une soixantaine de personnes au total. Avant le départ, chaque étudiant a rencontré une famille afin d’établir un premier contact et de s’assurer que tout se passe bien durant les premiers jours, car les participants ne se connaissaient pas.»
«Dimanche 28 juin, on s’est retrouvé dans le train direction Vaumarcus, dans le canton de Neuchâtel, où nous avions loué des locaux, type colonies de vacances. Malgré le fait qu’on ne se connaissait pas au sein de l’équipe à cause de la préparation à distance, tout a vraiment bien fonctionné, c’était une belle surprise.»
«Le fait de vivre ensemble a créé des liens forts, très vite. On a fait de la luge d’été, visité Neuchâtel et sommes allés au zoo avec ceux qui voulaient. L’idée n’est pas d’imposer un programme, mais vraiment d’accompagner la semaine pour que tout se passe bien. Les parents avaient aussi la possibilité de nous laisser leurs enfants pour prendre du temps pour eux s’ils le souhaitaient.»
«Je n’avais jamais travaillé avec des familles. C’est un domaine qui requiert une certaine expérience et dans lequel on exerce rarement directement suite à l’obtention du diplôme. C’était très riche de pouvoir observer le travail des professionnels et des autres étudiants, le fonctionnement des familles et d’avoir ce mélange de cultures et de générations réunis dans la bonne humeur.»
«Je pense que j’ai énormément appris notamment en matière de gestion de stress et de la fatigue et au niveau des relations humaines. On a pu constater à quel point la cohésion de groupe est importante. Parallèlement, le module Escapade familiale, qui est également le nom de l’association qui gère le projet et dont les étudiants sont membres, nous a permis de comprendre le mode de fonctionnement d’une association.»
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Les effets du Covid sur la formation des journalistes
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Pixabay / Mohamed_hassan
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La crise a considérablement bouleversé le quotidien des journalistes. Depuis plus de quatre mois, les rédactions s’animent au rythme du coronavirus. Les termes taux de reproduction, sérologie, PCR et mutations sont devenus les compagnons de route de très nombreux journalistes, souvent non-spécialisés en sciences. Parallèlement à l’essor des contenus scientifiques, les professionnels, souvent contraints de travailler à distance, ont été questionnés dans leurs pratiques dans un contexte de foisonnement d’information et de questionnement de la parole scientifique et officielle.
La couverture médiatique de l’épidémie en Suisse a mis en lumière l’importance de certains outils et compétences journalistiques. À l’Académie du journalisme et des médias (AJM) à Neuchâtel et au Centre de formation de journalisme (CFJM) à Lausanne, la crise suscite une réflexion sur la profession, en perpétuelle mutation, et son enseignement. La thématique de lutte contre la désinformation, le traitement et la visualisation des données, ainsi que le journalisme scientifique pourraient occuper une place plus importantes à l’avenir.
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Dans un salon du Lahore au Pakistan. | Keystone / AP / K.M. Chaudary
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Une seconde vie pour les survivantes d’attaque à l’acide.
Au Pakistan, une chaîne de salon de beauté propose un programme d’emploi aux survivantes d’attaques à l’acide, habituellement traitées comme des parias, raconte The Guardian. Le projet Smileagain veut offrir une seconde chance aux victimes de brûlures, majoritairement des femmes, en leur proposant une chirurgie réparatrice, une formation professionnelle et un emploi. 460 femmes ayant subi des brûlures ont pu bénéficier de ce programme depuis sa création en 2005.
À lire sur The Guardian (FR)
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Le coronavirus sur Heidi.news
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Les médecins se disent satisfaits de la gestion de la crise.
La Fédération des médecins suisses (FMH) a mené un sondage auprès de ses membres à la fin du mois de mai 2020. Les résultats publiés le 15 juillet dans le Bulletin des médecins suisses montrent les difficultés auxquelles ont dû faire face les praticiens du pays en mars, avril et mai, au plus fort de l’épidémie de Covid-19. Pour autant, les médecins se disent dans leur immense majorité satisfaits de la gestion de la crise dans le pays, aussi bien au niveau cantonal que fédéral.
Heidi.news (FR)
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Londres accuse des hackers russes de voler des recherches sur le vaccin.
Le Centre national de cybersécurité (NCSC) du Royaume-Uni accuse des hackers russes de cibler les entreprises pharmaceutiques et les groupes de recherche britanniques, américains et canadiens impliqués dans la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus. Selon le NCSC, ces hackers baptisés APT29 font «presque certainement» partie des services de renseignement du Kremlin. Les responsables britanniques n’ont pas indiqué si ces attaques avaient abouti au vol de ces recherches.
Heidi.news (FR)
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Quand le téléphone de l’Italie sonnait dans le vide.
Fin février, alors que le Nord de l’Italie se trouve submergé par une vague épidémique bien plus violente qu’anticipé, le gouvernement de Giuseppe Conte a demandé l’aide urgente des autres pays européens, via le mécanisme de protection civile de l’Union. Un appel qui n’a reçu aucune réponse, révèle le Guardian dans une longue enquête sur la réponse à la crise sanitaire du point de vue de Bruxelles, riche en e-mails sans réponses, en sièges vides et téléphones sonnant dans le vide.
Heidi.news (FR)
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Avenue du Bouchet 2
1209 Genève
Suisse
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