Bonjour c’est Pauline à Zurich, où le personnel des hôpitaux reçoit un soutien psychologique. Une idée nécessaire, mais les heures passées avec le psy se transforment en heures sup’.
Pour ce Point Coronavirus, je vous invite à retrouver nos deux professionnelles des urgences de l’hôpital universitaire de Zurich et de la station Corona de l’hôpital Triemli. Elles nous racontent comment la situation a évolué.
Pauline Broccard, Zurich
03.04.2020
La situation dans les hôpitaux zurichois
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La situation à l’hôpital universitaire de Zurich (USZ) semble s’être stabilisée et est sous contrôle. La cheffe des urgences, Dagmar Keller, est surprise de mon appel:
«Ah, ça fait déjà une semaine que nous nous sommes parlé?! Je ne vois pas le temps filer. Nous attendons toujours la grande vague. La situation reste contrôlable et nous n’avons pas encore eu besoin d’ouvrir notre troisième unité de soins intensifs pour les patients du Covid-19 – même si nous avons pris des patients transférés du Tessin. Il y a toutefois quelque chose qui m’inquiète. Nous admettons beaucoup moins de personnes souffrant de crises cardiaques. Normalement c’est le cas plusieurs fois par jour. J’ai peur que les personnes avec des douleurs thoraciques ne viennent pas à l’hôpital, par peur de contamination au coronavirus. Les urgences fonctionnent comme d’habitude et il n’y a pas de raison de s’inquiéter.»
Une infirmière qui travaille dans la station Corona à l’hôpital Trieml a également accepté de raconter ce qui se passe dans ce département. Elle le fait sous couvert d’anonymat (nom connu de la rédaction):
«Depuis deux jours nous avons droit, en plus d’une hotline, à des séances de soutien psychologique. Mercredi notre équipe s’est réunie une heure et demie pour discuter avec la psychologue – en ignorant plus ou moins la distanciation sociale. L’idée de nous offrir un tel soutien est sur le principe une bonne idée. Mais le résultat a été que nous avons dû faire des heures supplémentaires à cause de cette “perte” de temps – alors que nous sommes déjà surchargés. J’observe qu’il manque du personnel aux soins intensifs. Il ne faut pas seulement chercher des places et des lits libres pour les patients, mais surtout du personnel formé. Moi, je ne me sens pas apte à prendre un poste aux soins intensif. La fluctuations du personnel rend tout notre système très chaotique. Quand j’arrive à l’hôpital, je dois d’abord compter une demie-heure pour trouver avec qui et dans quelle unité je travaille. Mais même si je me retrouve avec d’autres équipes, je me sens soutenue et en solidarité avec tout le monde. Ce qui me manque par contre c’est de papoter avec les patients. En ce moment nous passons le moins de temps possible avec eux, tout est fermé par des portes métalliques et en plus eux, ils ne voient que nos yeux. Toute la situation reste glauque et inquiétante…»
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Ce boss, baptisé Hakkar l’Écorcheur d’Âmes, a causé bien des déboires aux joueurs de World of Warcraft en 2005 | Blizzard Entertainment
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On tire les leçons d’une épidémie dans World of Warcraft.
En pleine pandémie de Covid-19, Ars Technica revenait il y a quelques semaines sur une épidémie virtuelle survenue en 2005 dans le jeu en ligne World of Warcaft. Un bug s’était propagé d’un joueur à l’autre exactement comme le ferait une maladie infectieuse. «L’incident du sang contaminé», comme il fut baptisé par la communauté, s’est produit à la suite de la création d’un nouveau monstre. Celui-ci lançait une malédiction («sang vicié») sur les personnages, qui voyaient leurs points de vie diminuer à intervalle régulier tant qu’ils n’avaient pas tué le lanceur. Mais beaucoup de joueurs ont paniqué et se sont éparpillés dans l’univers tandis que le sort, à cause d’une erreur de programmation, s’est mis à infecter les autres personnages… Les tentatives de quarantaine s’avérant infructueuse, l’éditeur a dû finir par remettre l’univers persistant à zéro. En 2007, des épidémiologistes (bien réels) se sont penchés sur ce surprenant épisode, et en ont tiré un article scientifique paru dans le Lancet.
Ars Technica (FR)
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Quand l’humain est confiné, les animaux dansent.
Un puma observé à Santiago du Chili, des sangliers à Barcelone, une civette de Malabar (espèce en voie d’extinction) traversant un passage piéton en Inde, des coyotes à San Francisco, des canards en balade sur le périphérique parisien ou encore des chèvres sauvages qui envahissent un centre-ville au pays de Galles: les exemples d’animaux sauvages qui profitent de notre absence pour réinvestir les lieux semblent se multiplier ces derniers jours. Petit état des lieux du confinement humain du point de vue de la faune sauvage.
Heidi.news (FR)
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L’effort international inédit pour trouver un vaccin en moins de 18 mois.
La recherche d’un vaccin contre le Sars-Cov-2 va bon train. Conséquence directe du nombre de pays touchés par la pandémie, la démarche est inédite par sa rapidité et le nombre d’acteurs institutionnels et industriels mobilisés au plan international. Plus d’une quarantaine de vaccins candidats sont actuellement en lice dont au moins trois sont entrés dans la première phase d’essais cliniques. L’objectif: obtenir un vaccin en quelques mois, là où les derniers vaccins développés ont pris au mieux plusieurs années.
Heidi.news (FR)
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«Surpris par le nombre de délations.»
A Genève, la police s’adapte au coronavirus. Empathie, appui à la population, sécurité et fermeté. Tels sont les règles fixées aux agents genevois qui patrouillent, aux aguets, pour faire respecter les mesures relative au coronavirus édictées dans l’ordonnance du Conseil fédéral et l’arrêté cantonal associé. Pour répondre efficacement à la menace sanitaire, les services de police ont été réorganisés. Non sans quelques heurts au démarrage. Témoignages.
Heidi.news (FR)
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Le coronavirus prospère dans la gorge, d’où sa contagiosité.
Une étude importante, conduite par des chercheurs allemands, a analysé la réplication virale chez des patients Covid-19 présentant des symptômes modérés. Ces recherches, parues le 1er avril dans Nature, montrent que s’il infecte les bronches, provoquant des pneumonies, le nouveau coronavirus possède un tropisme important pour les voies aériennes supérieures: nez, bouche, gorge…
Heidi.news (FR)
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Le tout premier polar en live sous confinement.
«Restez chez vous!», nous assène-t-on chaque jour à mesure que les beaux jours s’installent. Appliquant les mesures édictées par le Conseil fédéral à la lettre, l’auteur neuchâtelois Nicolas Feuz distille quotidiennement deux chapitres de son nouveau polar «Restez chez vous», écrit sous confinement sur sa page Facebook, à mesure qu’il continue de rédiger. Il nous en parle.
Heidi.news (FR)
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Les nettoyeurs dénoncent leur exposition au Covid-19.
Etat, écoles, banques et régies recourent systématiquement aux services d’une entreprise de nettoyage. Des commandos restreints se déploient à marche forcée dans leurs locaux pendant qu’employés et fonctionnaires prennent le petit déjeuner ou le dîner. Face à l’épidémie du Covid-19, ces soldats de la propreté s’inquiètent pour leur santé, car dans leur profession, le télétravail n’existe pas.
Heidi.news (FR)
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Google Maps partage ses données sur les effets du confinement.
Google sait où vous êtes allé, mais également où vous n’êtes pas allé. L’entreprise américaine, via son service Google Maps, a publié ce vendredi 3 avril les données agrégées des déplacements de ses utilisateurs par pays. Objectif: aider «les responsables de la santé publique à évaluer les mesures de distanciations sociales et les directives liées à Covid-19».
Heidi.news (FR)
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«La crise fait planer un risque de crise alimentaire en Afrique.»
Les marchés de matières premières alimentaires, comme le blé, le café ou le sucre, traversent une période tendue à cause des conséquences, notamment logistiques, de la pandémie Covid-19. Au point que l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) évoque un risque de crise alimentaire. L’analyse d’Erwan Boubet, CEO de la société Ifaco, spécialisée dans le négoce de blé et basée à Genève, sur la situation en Afrique et les risques systémiques.
Heidi.news (FR)
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Avenue du Bouchet 2
1209 Genève
Suisse
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