Bonjour, c’est Sophie pour vous parler d’éducation, alors que les vacances d’été approchent à grands pas. Dans le canton du Valais, elles commencent demain!

Aujourd’hui, une collégienne genevoise raconte son retour à l’école depuis le 8 juin. Nous faisons aussi le point sur la rentrée d’août et le spectre d’une deuxième vague.

Sophie Gaitzsch, Genève
18.06.2020

La reprise très partielle d’une collégienne genevoise

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Collège de Saussure | Wikimedia

Elodie, 19 ans, est élève en troisième année au collège de Saussure, dans le canton de Genève. Le 8 juin, avec la réouverture des écoles du secondaire II, elle a repris le chemin de son établissement. La priorité est mise sur les branches les plus importantes, celles dites du «total des 16»: le français, l’allemand ou l’anglais, les mathématiques et l’option spécifique.

«Pour moi, seuls les math ont lieu en présentiel, car je n’ai pas la moyenne. En parallèle, les enseignements se poursuivent à distance pour les autres branches. J’ai eu une heure et demi de cours la semaine dernière, et une heure et demi cette semaine. Officiellement, les cours se terminent le 28 juin, mais la dernière semaine sera consacrée à des Meet avec nos professeurs pour faire le point et voir si nous sommes à jour.»

«Ca m’a fait plaisir de revoir mon prof et mes copains. Nous n’avons pas fait de vrais cours, mais pu poser des questions sur la matière des dernières semaines. C’était sympa, même si je n’ai pas bien compris l’intérêt. Cela ne remplace pas trois mois d’école en ligne. D’ici à la fin de l’année, il me reste plein de devoirs à faire. Je dois encore rendre un travail de cinq pages en histoire de l’art, par exemple.»

Quant aux règles d’hygiène mises en place, Elodie ne les trouve pas trop contraignantes. «Au début de l’épidémie, j’aurais trouvé ça bizarre. Mais là, avec les masques, les queues dans les magasins, on s’est habitués.» Et de détailler: «Il y a un distributeur de gel hydroalcoolique à l’entrée du bâtiment. Seul le premier étage est ouvert. Dans la classe, il faut respecter une distance de deux mètres avec les autres et désinfecter son bureau en partant. Il faut aussi quitter le bâtiment par les escaliers extérieurs, qui sont normalement les sorties de secours, afin d’éviter de repasser au rez-de-chaussée et de croiser les élèves qui entrent.»

«Nous faisons aussi attention en dehors de la classe, en gardant nos distances et en nous disant bonjour avec le coude ou le pied. Je suis très proche de mon grand-père, donc j’essaie de rester alerte comme il y a une tendance naturelle à se rapprocher des autres. Là, c’est facile car nous sommes peu, mais je me demande comment les choses se passeront à la rentrée si tous les élèves reviennent. Nous sommes 1200, et j’appréhende un peu, surtout pour les pauses, car il n’y pas beaucoup d’espace. Si on veut garder nos distances, ce ne sera pas possible.»

A quoi il faut s'attendre à la rentrée en cas de deuxième vague

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Keystone

Ces derniers mois, les écoles ont dû faire face à une fermeture qui a pris tout le monde par surprise, improviser la mise en place de cours en ligne et affronter une réouverture graduelle marquée par les nouvelles contraintes sanitaires. A la rentrée de fin août, cet épisode inédit ne sera-t-il plus qu’un lointain souvenir? Probablement pas. Les écoles devront toujours composer avec la présence du virus et le spectre d’une deuxième vague.

L’école a distance est née dans l’urgence. Profs et familles se sont souvent senti démunis face à ce scénario que personne n’avait imaginé. Aujourd’hui, par la voix de leur syndicat, les enseignants demandent que les établissements scolaires soient prêts à réagir rapidement en cas de nouvelles fermetures. Reconduire simplement ce qui a été fait ces derniers mois ne suffira pas, avertissent-ils.

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Une raison d'espérer

28 milliards pour la recherche et la formation. Le Conseil des Etats a approuvé mercredi l’enveloppe de 27,9 milliards proposée par le Conseil fédéral pour la recherche, la formation et l’innovation. Ce crédit doit couvrir la période 2021-2024. Le Chambre des cantons y a même ajouté 188 millions. Lors des débats précédant le vote, le ministre de la formation et de la recherche Guy Parmelin a souligné le signal fort que représente ce projet dans la crise actuelle. La plus grosse part du budget, 10,8 milliards de francs, est prévu pour le domaine des EPF, qui regroupe notamment l’EPFL et l’ETH Zurich. Les universités et hautes écoles spécialisées devraient recevoir 5,7 milliards. Le dossier passe maintenant au Conseil national.

swissinfo.ch (FR)

Covid-19 sur Heidi.news

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe en temps de Covid (sans jamais oser le demander). Le coronavirus est-il sexuellement transmissible? Peut-on avoir des relations intimes alors qu’il est recommandé de garder ses distances? Comment le port du masque influence le sexe oral? De nombreuses questions liées à l’intimité ont été posées par les lecteurs de Heidi.news. Les données scientifiques en la matière sont maigres voire inexistantes. Les consignes émises par les autorités relèvent parfois d’injonctions contradictoires. Doit-on dès lors tous devenir chastes?

La réponse sur Heidi.news (FR)

Que pensent les Suisses de l’application SwissCovid? En Suisse, comme ailleurs dans le monde, les citoyens découvrent le principe des applications de contact tracing numérique face à la pandémie de coronavirus. Et avec elles, des enjeux technologiques et éthiques à décrypter avant de décider d’installer — ou non — ces dispositifs. Le laboratoire d’éthique de l’innovation ethix, basé à Zurich, a mené un sondage pour comprendre la perception par la population de l’outil SwissCovid.

Heidi.news (FR)

L’OMS interrompt le volet chloroquine de son essai. Au tour de l’OMS de jeter l’éponge. L’organisation a annoncé mercredi 17 juin qu’elle interrompait le bras hydroxychloroquine de son méga-essai international Solidarity (encore actif dans 35 pays), les données jusqu’ici récoltées ne montrant pas de bénéfice en mortalité chez les patients hospitalisés. Aucun patient ne sera plus recruté dans le groupe hydroxychloroquine, et les praticiens auront le loisir de modifier le protocole des patients actuellement sous traitement.

Heidi.news (FR)

La fin de la situation extraordinaire offre peu de libertés aux cantons. Fin mai, les médias annonçaient que les cantons retrouveraient un peu d’autonomie le 19 juin; la date signant la fin de la situation extraordinaire selon laquelle le Conseil fédéral peut ordonner des mesures uniformes sur tout le territoire sans consulter les cantons. En réalité, les autorités cantonales ne retrouveront pas de marge de manœuvre importante dans la lutte contre l’épidémie ce vendredi, car le cadre de la loi fédérale ne change pas.

Heidi.news (FR)

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