Bonjour, c’est Sophie pour vous parler d’éducation, alors que le Canton de Neuchâtel vient d’accepter un crédit de 25 millions pour l’école numérique.

Ce soir, nous nous concentrons sur l’apprentissage, avec un speed-dating neuchâtelois pour aider les jeunes à trouver une formation. Nous abordons également l’épineuse situation de Genève, où il manque encore 1000 places pour la rentrée.

Sophie Gaitzsch, Genève
25.06.2020

Un «speed-dating» entre futurs apprentis et employeurs

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Mettre en contact les jeunes qui n’ont pas trouvé de place d’apprentissage pour la rentrée d’août et les entreprises formatrices encore à la recherche de la perle rare: c’est l’objectif du «last minute» de l’apprentissage, qui se déroulera ce soir à Neuchâtel. Et en ce mois de juin 2020, crise du coronavirus oblige, cet événement qui a lieu chaque année - aussi dans d’autres cantons romands - prend une saveur un peu particulière.

D’habitude, la manifestation est organisée dans une grande salle, où jeunes et employeurs peuvent échanger spontanément. Cette année, elle se déploie en ligne. «Il y a 31 places à prendre dans 21 entreprises de tous domaines et 135 jeunes inscrits, indique Christelle Bornand, la cheffe de l’Office cantonal de l’orientation scolaire et professionnelle. En tout, cela représente 207 interviews. Il a fallu trouver un moyen pour que cela fonctionne!»

Une plage horaire est prévue pour chaque entretien. «Les élèves se connectent et patientent dans une salle d’attente virtuelle. Les employeurs les font entrer quand la rencontre précédente est terminée. Les jeunes participeront depuis les centres scolaires afin d’éviter d’éventuelles disparités, notamment en raison de stabilité de la connexion internet. Nous voulions que tout le monde soit sur un même pied d’égalité.»

De cette version inédite par visioconférence, Christelle Bornand attend de «belles rencontres, quelques coups de cœur de la part des employeurs, des propositions de stages de quelques jours qui pourraient déboucher sur un contrat. Comme il s’agit d’une première sous cette forme, il est difficile d’anticiper ce que cela va donner. C’est un petit saut dans l’inconnu, mais il nous tenait à cœur que l’événement ait lieu pour ces jeunes heurtés de plein fouet par la crise qui n’ont pas réussi à se mettre en route plus tôt. Beaucoup sont méritants et motivés, mais ont de la peine car ils sont timides ou ont eu des parcours compliqués.»

«Il y a une inadéquation entre ce que cherchent les jeunes et les formations disponibles. Certains métiers, par exemple ceux du bâtiment, souffrent clairement d’un déficit d’image. Avec la pandémie, de nombreux jeunes et entreprises ont par ailleurs stoppé leurs démarches. Nous constatons un décalage dans le temps. Il reste par exemple des places d’employé de commerce ou d’assistant socio-éducatif, ce qui n’est pas le cas normalement à cette période de l’année.»

A Neuchâtel, contrairement à d’autres cantons, le nombre de contrats signés par rapport à l’année passée est stable. «Nous ne sommes pas inquiets, mais nous restons très prudents», conclut Christelle Bornand.

Avec 1000 places en moins, Genève mauvais élève de l'apprentissage face à la crise

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En Suisse, pays de la formation professionnelle par excellence, deux jeunes sur trois optent pour un apprentissage après l’école obligatoire, selon l’Office fédéral de la statistique. Or avec la crise économique et les difficultés des entreprises, le danger de voir les apprentis rester sur le carreau est vite devenu une préoccupation majeure.

Dans un premier bilan communiqué par la Confédération, il apparaît que le marché est resté relativement stable. A fin mai, 48’000 contrats d’apprentissage avaient été signés dans toute la Suisse, soit une diminution de 4% par rapport à la même période de 2019. Ces chiffres masquent toutefois des réalités cantonales contrastées. Genève est le canton le plus touché. Le 19 juin, 457 contrats avaient été signés, contre 816 à la même date de l’an dernier. Cela correspond à une baisse de 45%.

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Une raison d'espérer

A Neuchâtel, 25 millions pour l’éducation numérique. Le Grand conseil neuchâtelois a voté mardi 23 juin un crédit de 24,7 millions pour soutenir l’éducation numérique. Cette somme permettra notamment d’ajouter des périodes d’enseignement à la grille horaire, de financer la formation des enseignants et d’acheter du matériel. Les enseignants qui le souhaitent pourront déjà suivre des cours durant la dernière semaine des vacances d’été, afin d’être mieux préparés à la rentrée en cas de deuxième vague, a indiqué la conseillère d’Etat en charge de l’éducation Monika Maire-Hefti. Pour mémoire, à Genève, un projet à 22 millions pour des équipements numériques avait été largement balayé en commission en novembre dernier.

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L'éducation sur Heidi.news

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Cesla Amarelle, la cheffe du Département de la formation vaudois. | Keystone

Profs vaudois mobilisés dès le 10 août. La Direction générale de l’enseignement postobligatoire du Canton de Vaud exige des enseignants du gymnase et des écoles professionnelles de se rendre disponible dès le 10 août, soit deux semaines avant la reprise des classes.

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Barbara Haering nommée vice-présidente du Conseil des EPF. Le Conseil fédéral a nommé Barbara Haering à la vice-présidence du Conseil des EPF pour la période 2021-2024. Cette spécialiste en stratégie et politique des hautes écoles, membre du conseil depuis 2008, remplacera Beth Krasna qui quittera ses fonctions à la fin de l’année.

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Coronavirus sur Heidi.news

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300’000 personnes ont déjà téléchargé SwissCovid. SwissCovid a été lancée publiquement à minuit, ce 25 juin. 150’000 personnes l’ont téléchargée en quelques heures, et en y ajoutant les 150’000 utilisateurs ayant participé aux phases de tests, ce sont 300’000 personnes qui disposent désormais de l’application de contact tracing de la Confédération. Mais pour qu’elle puisse déployer tous ses effets, son utilité devra convaincre plus de monde encore.

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Des économistes de l’EPFL et de l’UNIL rappellent en quoi SwissCovid est utile. Des économistes de l’UNIL, de l’EPFL et de l’IMD rappellent, à l’occasion de sa sortie officielle, en quoi l’utilisation de l’application suisse de contact tracing numérique du coronavirus est utile, tant d’un point de vue collectif qu’individuel.

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Tout ce qu’il faut savoir sur SwissCovid. Le 25 juin est une date importante pour Marcel Salathé. Le professeur en épidémiologie numérique de l’EPFL et responsable du groupe d’experts de la task force scientifique de la Confédération pour l’application de contact tracing SwissCovid verra «son bébé» prendre son envol. Cela après une saga de plusieurs mois. Retour sur cette aventure très… suisse.

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Méfiez-vous de ce genre d’index. «Etude Coronavirus: La Suisse est le pays le plus sûr du monde», «La Suisse, classée numéro 1 mondial de l’après coronavirus», «La Suisse est le pays le plus sûr face au Covid-19, selon une étude», titraient début juin plusieurs médias du pays, se rapportant à un index publié par Deep Knowledge Group, un consortium international composé de fonds d’investissement et d’organisations à but non lucratif, quasi inconnu au bataillon avant la sortie de cette publication. Quelle est la pertinence de ce genre d’index et à quoi faut-il faire attention avant de répandre leur contenu sur les réseaux sociaux? Réflexions.

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La dexaméthasone contre Covid-19 est une vraie bonne nouvelle. Le 16 juin 2020, les investigateurs de l’essai britannique Recovery ont annoncé qu’un simple corticoïde, la dexaméthasone, avait permis de réduire d’un tiers la mortalité des patients Covid-19 hospitalisés sous assistance respiratoire invasive. Les chercheurs viennent de publier leurs données cliniques en pre-print: elles confirment que la molécule, aux puissants effets anti-inflammatoires, améliore nettement le devenir des patients graves.

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Plage, ville ou montagne? Où est-on le moins exposé au coronavirus? En février dernier, 37% des Suisses interrogés par le TCS citaient le coronavirus comme nouveau facteur qui influencerait leur choix de voyage. Alors, pour se tenir loin du Covid-19 cet été, faut-il mieux se rendre en ville, à la plage ou à la montagne? Heidi.news a posé cette question de lecteur à Blaise Genton, infectiologue et médecin-chef à Unisanté, à Lausanne.

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Pourquoi la Confédération se décide (enfin) à rendre les tests gratuits. Cette annonce était très attendue: dès le 25 juin, les tests de dépistage PCR de Covid-19 et les tests sérologiques (permettant de détecter les anticorps) seront entièrement pris en charge par la Confédération. Une gratuité pour la population qui a tout de même un coût: le Conseil fédéral demande 288 millions de francs de crédits supplémentaires pour assumer cette charge supplémentaire.

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