Bonjour, c’est Lionel à Boston, où les esprits s’agitent face à des moustiques vecteurs d’un virus potentiellement mortel. Un scénario surprenant dans une région au climat assez peu tropical.
Au menu ce matin: des indices sur l’origine de la vie, la transition de Melbourne vers les énergies renouvelables et les 400 ans de l’esclavage en Amérique du Nord. |
Rappel des infos qui comptent
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Gibraltar libère le pétrolier iranien Grace 1.
Le territoire britannique devrait relâcher le tanker, saisi début juillet suite à des soupçons de violation d’embargo. Ce pourrait être le premier pas vers une résolution de la crise entre le Royaume-Uni et l’Iran, qui a également arraisonné un pétrolier britannique.
BBC (EN)
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Il est temps de raconter le monde
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Comment Melbourne est passée à l’énergie renouvelable.
Deb Cailes est responsable de l’urbanisme durable dans la métropole australienne. «Nous en avons assez d’attendre que l’Etat ou le gouvernement fédéral agissent», explique-t-elle. Elle raconte comment sa ville a contribué au financement d’une énorme ferme éolienne en s’engageant à racheter son courant pendant 10 ans. Elle souhaite inciter d’autres gouvernements locaux à faire de même.
Fast Company (EN)
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qimono / pixabay
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De nouveaux indices sur l’origine de la vie.
Les cellules comportent au moins trois éléments: des acides gras pour former une membrane protectrice, des acides aminés pour composer des protéines et de l’ARN - le cousin de l’ADN. Dans PNAS, des scientifiques de Seattle montrent comment, dans une solution saline, les deux premiers composants s’organisent spontanément en une protocellule stable.
The Atlantic (EN)
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Google, une culture d’entreprise sous tension.
L’image de Google, ce sont des employés encouragés à la dissidence, une ode à la diversité arrosée de frappuccinos, ponctuée de parties de ping-pong et chapeautée par une philosophie résumée en ces simples mots: «Don’t be evil». Mais la firme de Mountain View peine à concilier cette culture d’entreprise avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump et la montée en puissance de l’«alt-right», jusque dans ses propres rangs.
Wired (EN)
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Washington affaiblit la protection des espèces menacées.
Le gouvernement US a remanié la loi fédérale sur la protection des espèces en danger. Acclamé pour le sauvetage du pygargue à tête blanche, du grizzly ou de l’alligator américain, cet appareil législatif devra désormais répondre à des impératifs économiques. Il sera également plus facile de retirer des espèces de la liste, et les enjeux climatiques seront largement écartés des critères de sauvegarde.
New York Times (EN)
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Sur le Flux Sciences de Heidi.news aujourd’hui
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Keystone / AP Chitose Suzuki
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Influencer le sexe des embryons.
Des chercheurs japonais ont mis au point une méthode pour ralentir les spermatozoïdes porteurs du chromosome X et les séparer de ceux porteurs du chromosome Y. La technique a été testée sur des souris.
Heidi.news (FR)
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Keystone / AP Mark Lennihan
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La carte de nos déchets sur la Lune.
Les missions Apollo ont laissé sur notre satellite de quoi composer un véritable inventaire à la Prévert: deux billets de 100 dollars, un conteneur de matières fécales, des chaussures, un marteau, une balle de golf, une Bible…
Popular Science (EN)
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Heidi-sorry!
A deux reprises cette semaine, ici et ici, nos correspondants ont traduit le terme anglais «penguins» par le français «pingouins», ce qui a fait sursauter (à juste titre!), plusieurs lecteurs. Car les «penguins» sont des manchots, alors que les «pingouins» sont, en anglais, des «auks». La différence principale étant que les pingouins volent alors que les manchots ne volent pas (et sont plus gros). Nous sommes tombés dans le panneau comme des manches — et nous en excusons. La parenté étymologique n’aide pas: outre l’anglais, le mot désignant les manchots en espagnol est pingüino, en allemand Pinguin, en italien pinguino, en russe пингвин (pingvin). Pour le second article, le manchot en question avait 60 millions d’années. Nous avons un instant espéré pouvoir plaider qu’un manchot est aujourd’hui plus proche génétiquement d’un pingouin que de ce lointain ancêtre: hé bien même pas! Ce fossile baptisé Crossvalia waiparensis a été classé dans l’ordre des Sphenisciformes, soit des oiseaux inaptes au vol, c’est-à-dire des manchots. Nostra culpa!
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Avenue du Bouchet 2
1209 Genève
Suisse
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